mercredi 31 août 2011

Côte d'agneau au miel et vinaigre de framboise

La semaine dernière, j'ai fêté mon anniversaire. Pour l'occasion, j'ai cuisiné un de mes plats favoris. C'est une recette toute simple et très rapide pour les amateurs de sucré-salé.
C'est avec mon papa que j'ai commencé à aimer la viande d'agneau parce qu'il a toujours su trouver des morceaux de qualité qu'il fait griller sur son barbecue.
Dans mon appartement, pas question de faire des barbecues sur la terrasse (règlement d'ordre intérieur oblige) mais j'ai acheté une poêle à griller. Ce n'est pas la même chose et j'en conviens mais c'est un bon moyen de cuire de la viande sans matière grasse et cela toute l'année. Je prépare une petite sauce à base de miel et de vinaigre dont je ne me lasse pas. Le vinaigre de framboise apporte une petite touche acidulée et tout cela se marie très bien avec de la viande d'agneau grillée


Ingrédients (pour 4 personnes)

12 côtelettes d'agneau
25 g de beurre
4 càs de miel
5 càs de vinaigre
1 brin de romarin
Sel, poivre

Dans un poêlon, faites fondre le beurre sur feu doux à moyen. Ajoutez le miel. Mélangez. Versez le vinaigre de framboise et mélangez à nouveau. Salez et poivrez. Effeuillez un brin de romarin et déposez les feuilles dans la sauce. Réservez la sauce sur feu doux.
Dans une poêle à griller (une poêle avec des stries à l'intérieur), grillez les côtelettes d'agneau  sur chaque face. Salez et poivrez à la fin de la cuisson.

Répartissez les côtelettes d'agneau sur chaque assiette, nappez de sauce et servez sans attendre. Accompagnez d'haricots verts sautés à l'huile d'olive avec de l'échalotte et de l'ail, et avec des frites de patates douces.

mardi 30 août 2011

Quatrième carnet de voyage en Irlande : petite excursion dans le Burren

Pour préparer notre voyage, nous avons feuilleté pas mal de livres, ouvert quelques guides, consulté divers sites et blogs sur la verte Erin.  Et si notre choix s'est porté cette année sur le Connemara, il y avait un autre lieu que nous rêvions d'aller voir : le Burren. Nous le savions déjà, un seul jour ne suffirait pas pour explorer cette région mais nous ne résistons pas à  faire les 180 kilomètres qui nous en séparent pour y passer quelques heures. Malheureusement la grisaille nous serre sur le parcours et quand nous arrivons enfin, un vilain crachin froid et pénétrant nous tombe dessus.



Le Burren, "An Bhoireaan" en Gaélique, signifie le grand rocher. C'est en fait un grand plateau karstique dont le calcaire s'est fissuré par l'effet du ruisselement de l'eau et de la gélifraction. Cette région aux allures lunaires paraît inhospitalière, aride, désertique, et pourtant...
Les rochers abritant de nombreuses grottes, la région fut très peuplée au temps de la préhistoire, ainsi en témoignent les nombreux dolmens, ou mégalithes déssiminés  dans la campagne. Comme le célèbre Dolmen de Poulnarbrone.


Le dolmen  composé de 7 blocs de pierre imposants  aurait été bâti 3800 ans avant notre ère et servait sans doute d'autel funéraire. Cette tombe aurait accueilli la dépouille de 22 adultes, 6 enfants et un nouveau-né. Il est un des sites archéologiques majeures de l'Irlande.
Nous avons une chance indécente de profiter seuls de cet endroit sacré pendant un bon quart d'heure avant que deux autocars déversent un flot de touristes malgré un vent glacial qui pique le nez.



Cap ensuite sur un autre site, lui aussi incontournable, les fascinantes Falaises de Moher. Elles s'élèvent au-dessus d'un Océan Atlantique souvent déchaîné et ses pentes vertigineuses (jusqu'à 214 mètres de hauteur) s'étirent sur plus de 8 kilomètres.



La tour O'Brien, construite en 1835 par Sir Cornelius O'Brien offre un point de vue impressionnant sur l'ensemble du site.

Malheureusement la météo n'est pas avec nous. Nous aurions aimé emprunter le chemin qui longe les falaises mais le vent et la pluie nous en dissuadent. Le Burren a encore tant à nous offrir mais il nous faudra attendre une autre année, un autre voyage.

Nous repartons plus au Nord, vers le Connemara. La météo y est heureusement plus clémente.
à suivre...



samedi 27 août 2011

Spread d'Aubergine

Dès que je vois une recette avec de l'aubergine, j'ai beaucoup de mal à résister. C'est un de mes légumes préférés et je le mangerais à toutes les sauces. Je suis tombée sur cette recette dans un magazine télé et j'ai beaucoup hésité avant de la tenter. Parmi des ingrédients que j'affectionne comme le basilic et le parmesan, il y a la ricotta.  Quand je m'embarque dans une recette avec ce fromage à pâte fraîche italien, j'obtiens soit une merveille, soit une catastrophe. Mais n'écoutant que ma gourmandise et ma grande curiosité, je me suis quand même lancée. Qui a dit que la curiosité était un vilain défaut ? Pas moi en tous cas ! Bien frais à l'apéro, sur des craquers ou sur du pain grillé, il ne demande qu'à être étalé, tartiné !

Ingrédients :

Une belle aubergine
250 g de ricotta
30 g de parmesan râpé
2 càs d'huile d'olive
3 càs de jus de citron
2 càs de basilic ciselé
Sel, poivre

Coupez le pédoncule de l'aubergine. Ne la pelez surtout pas mais piquez-la à l'aide d'une fourchette à différents endroits. Déposez-la dans un plat creux. Couvrez le plat et placez-le au four à micro-ondes. Chauffez pendant 6 minutes à une puissance de 1000W.
Ensuite, laissez refroidir.
Coupez l'aubergine dans la longueur et récupérez la chair à l'aide d'une cuillère.


Versez la chair de l'aubergine dans le bol d'un mixeur. Ajoutez 2 cuillères à soupe d'huile d'olive, 3 cuillère à soupe de jus de citron, et le basilic haché. Mixez pour obtenir une purée. Incorporez la ricotta et le parmesan. Mélangez. Rectifiez l'assaisonnement. Conservez au frais jusqu'au moment de servir.


Pour ce soir, en plus de cette petite tartinade, je n'ai pas résisté à refaire les pains de poisson de mon amie Sylf.  Je les ai découvert chez elle et ensuite j'en ai remangé au salon du blog culinaire belge. Ils méritent franchement une mention spéciale car ce n'est pas toujours évident de proposer des petits cakes salés qui peuvent quelques fois s'avérer trop secs. Mais ceux-ci sont moelleux, tendres. Des vrais petits douceurs à l'heure de l'apéro. Pour la recette, n'hésitez pas à cliquer ici !




 

mercredi 24 août 2011

Melon & Mozzarella

En juillet 2004, j'ai découvert l'Ardèche, ses petits villages, son Valon-Pont d'Arc, son castagnou, et surtout ses melons. Mon grand gourmand et moi avions posé nos valises dans une jolie maison en pierre, une ancienne magnanerie, tout près de Saint Vincent de Barrès. Dès le premier jour, alors que nous partions en exploration, attirés par une odeur merveilleuse de fruits, nous nous sommes arrêtés sur le bord de la route pour acheter un melon chez un petit producteur de la région. Ce melon ! Quand j'y repense... une merveille. Il était gorgé de soleil, plein de goût, il fondait en bouche. Alors tous les jours, après notre balade quotidienne, nous achetions les melons qui faisaient notre bonheur en apéro ou en dessert. C'est donc sur notre belle terrasse en Ardèche, profitant des températures agréables de la soirée ,  que nous mangions notre tout premier melon/jambon/mozzarella.
Il y a quelques jours, en feuilletant un de mes magazines de cuisine, je tombe sur une recette similaire qui m'a rappelé de beaux souvenirs de vacances... et un subtil parfum d'été !

Ingrédients (pour 2 personnes)

1 melon
2 boules de mozzarella
4 tranches de jambon cru (italien)
2 càs d'huile d'olive au basilic
2 càs de vinaigre balsamique
Quelques feuilles de basilic
Sel et poivre

Coupez le melon en quatre. Enlevez les pépins,  pelez chaque morceaux et taillez ensuite de fines tranches. Disposez le melon sur un grand plat de service.
Coupez la mozzarella et ajoutez-la sur le plat. Arrosez ensuite d'huile d'olive au basilic et de vinaigre balsamique. Salez légèrement et poivrez.
Taillez le jambon cru en lanières et placez-le sur le plat. Enfin disposez ça et là des feuilles de basilic.

C'est prêt ! Que demander de plus ? Un bon vin, un bon pain croustillant (une bonne baguette française !) et du soleil pour chauffer la terrasse !

mardi 23 août 2011

Le cake aux amandes de Cristina

Pour le titre de cette recette, j'aurais pu écrire "le cake aux amandes qui n'était pas du tout raté de Cristina". Comment vous parler de ma petite Cri-Cri... C'est une collègue adorable, un peu timide, douce mais qui cache un caractère bien trempé sans doute dû à ses origines italiennes. Bref le labo ne serait pas du tout pareille sans elle ! Alors quand je la retrouve toute triste un beau matin parce qu'elle pense avoir raté le cake qu'elle a amené au labo pour fêter son anniversaire, j'ai le coeur tout serré. A 10H30, petite pause café et le cake est enfin révélé... et c'est une vrai merveille ! Ma Cri-Cri  nous a cuisiné un véritable délice. Il est moelleux, léger, et je ne vous parle même pas de son petit goût d'amande. Je pense que tout ceux qui ont eu la chance de le goûter ont été conquis. Beaucoup ont demandé la recette dont moi-même évidemment.
Je l'ai refait chez moi et j'ai obtenu la même texture, le même moelleux. Comme Cristina, j'ai refait un cake dans un moule à manqué mais je pense qu'on peut en faire d'excellents muffins. A vous de voire, de cuisiner, et de succomber....

Ingrédients :

200 g de beurre
200 g de sucre
2 oeufs
125 g de poudre d'amandes
100 mL de lait
175 g de farine fermentante
20 gouttes d'extrait d'amandes
Une pincée de sel
Sucre glace et/ou amandes effilées pour décorer.

Préchauffez le four à 180°C.
Dans un grand bol, déposez le beurre et laissez-le ramollir.
Ajoutez le sucre et travaillez le beurre et le sucre ensemble pour obtenir un mélange homogène. Séparez les blancs des jaunes d'oeufs. Réservez les blancs. Ajoutez les jaunes dans le bol et mélangez bien.

Incorporez dans l'ordre la poudre d'amandes, les 20 gouttes d'extrait et le lait. Mélangez. Tamisez la farine et ajoutez-la petit à petit et obtenez une pâte bien lisse. Montez les blancs d'oeufs en neige en ajoutant une petite pincée de sel et mélangez-les délicatement à la pâte. Beurrez et farinez un moule. Versez-y la pâte et enfournez pour 40 minutes en surveillant la cuisson. Piquez un cure-dent au centre du cake. Il doit ressortir sec. La recette de Cristina préconisait 1 heure de cuisson mais tout dépend de votre four.
Après cuisson, laissez refroidir et démoulez. Saupoudrez-le de sucre glace et d'amandes effilées.

dimanche 21 août 2011

Veau à la sauce tomate légèrement pimentée & Reginettes

Il y a des années (bien avant la naissance de mon fils et bien avant mon mariage), j'ai acheté pour trois fois rien dans une foire aux livres des petits carnets de cuisine. J'y tiens énormément car j'ai commencé à cuisiner avec eux. Je me vois encore dans ma vieille cuisine avec mes taques de cuisson déglinguées (seulement deux taques fonctionnaient sur les quatre). Souvenir, souvenir... L'autre jour, cédant à une folle envie de pâtes, je me suis rappelée une petite sauce tomate au vin blanc dont la recette est écrite dans un de ces fameux carnets. J'ai utilisé des jarrets de veau, parfaits pour mijoter dans cette sauce.
Pour les pâtes fraîches, mon inspiration s'est portée sur les reginettes, une sorte de tagliatelles dentelées.




Ingrédients (pour 4 personnes)

4 morceaux de veau pour Osso Buco (jarret de veau)
200 mL de vin blanc sec
200 mL d'eau très chaude
1 cube de bouillon de viande
1 oignon
2 gousses d'ail
1 càs de concentré de tomate
60 g de beurre
1 pincée de piment de Cayenne
Persil frais
un peu de farine
Sel, poivre
Parmesan en copeaux




Pelez et hachez l'oignon.
Faites dissoudre le cube de bouillon dans l'eau très chaude.
Dans une poêle sur feu modéré, faites fondre le beurre. saupoudrez le veau de farine. Faites brunir la viande des deux côtés dans le beurre avec les oignons hachés. Salez et poivrez.
Arrosez de vin blanc et laissez mijoter quelques instants. Ajoutez le bouillon de viande, une cuillère à soupe généreuse de concentré de tomates et le piment de Cayenne. Laissez mijoter 40 minutes à feu doux. Pendant ce temps, pelez et hachez finement les deux gousses d'ail. Ciselez le persil.
Ajoutez l'ail et le persil dans la poêle et poursuivez la cuisson encore 15 minutes. Dressez les morceaux de viande dans les assiettes remplies de pâtes et nappez de sauce. Saupoudrez de copeaux de parmesan
Pour la recette des pâtes fraîches, cliquez ici. Vous pouvez servir avec une autre sorte de pâte préparées par vos bons soins ou achetées dans le commerce (spaghettis,  linguines,...) ou encore du riz.


jeudi 18 août 2011

Troisième carnet de voyage en Irlande : Le Connemara (première partie)

Après ce tout petit détour par les monts Wicklow, direction le Connemara ! Juste le temps de faire un petit coucou à Dublin lorsque nous retrouvons la circulation un peu dense de son périphérique et puis  nous empruntons l'autoroute qui rallie la capitale à la côte ouest et c'est  deux heure de plat pays qui défile devant nous. Pour peu, nous nous croirions revenu en Belgique. C'est plat, plat, plat !!! Au deux tiers du voyage, nous dépassons la Shannon et je repense à ce que Cromwell  a dit en repoussant les Irlandais à l'Ouest de ce même fleuve : "En Connaught, ou en enfer !".
Toute la complexité du Connemara est là : des paysages somptueux mais une terre dure, difficile à travailler. Les vallées riantes aux pieds des Twelve bens sont d'une beauté quasi magique mais en fait ce ne sont que des tourbières. On comprend alors la rudesse de la vie ici il y a des années de cela pour les Irlandais catholiques repoussés, exilés dans la plus petite des provinces mais aussi la plus infertile. Elle fut donc à une certaine époque la région la plus peuplée de l'île. Non seulement, l'Irlandais s'est battu contre l'oppresseur britanique mais aussi contre cette nature implacable pour finalement en tirer le meilleur. A force de ténacité, d'adaptation et  de sacrifices, le Connaught (et le Connemara qui en fait partie) devint une région où le mode de vie irlandais perdura... jusqu'à la grande famine de 1845.



Le connemara : terre de légende mais aussi terre d'histoire et de souffrance. Il serait dommage d'entrer dans cette région sans en connaître son passé : ici la nature, les hommes, l'histoire sont inextricablement liés.

Galway, porte d'entrée du Connemara, est notre première étape. C'est une ville accueillante, où il est bon de prendre son temps. Port créé en 1235 par les Anglo-Normands à côté de Claddagh, un petit village de pêcheur, on y parlait le Français et ensuite l'Anglais. Bref, on y parlait "l'étranger", ce qui se traduit par "gall" en gaélique.


L'incontournable Quai strreet, appelé aussi le Latin Quarter of Ireland nous attend avec ses maisons aux couleurs chatoyantes, ses belles enseignes, ses pubs et ses petits restos. Pour les accros du shopping, il ne faut pas manquer cette balade dans le centre de Galway, flâner entre les boutiques, acheter un CD de musique irlandaise au Zivago, regarder avec envie la petite vitrine du Thomas Dillon, petit atelier d'orfèvre où l'on construit la fameuse bague de claddagh depuis 1750.

Le coeur symbolise l'amour, les mains l'amitié et la couronne la loyauté.
Il y a quelques légendes pour expliquer l'origine de cette bague. Ma préférée (et sans doute celle qui est la plus proche de la vérité) est l'histoire de Richard Joyce, originaire de Galway, parti travailler dans les Caraïbes et qui projetait de se marier au grand amour de sa vie à son retour. Mais sur le chemin, il se fit capturer et ensuite vendre comme esclave à un forgeron maure. C'est à Alger, avec son nouveau maître qu'il fut formé à cet art. Quand Guillaume III demanda aux Maures de relâcher tous les prisonniers britanniques, Joyce fut libéré. Il retourna au pays pour retrouver celle qui l'attendait depuis toujours et ils se marièrent. Il lui offrit la bague forgée pendant sa captivité.


Vers midi, attiré par les odeurs de friture dans Quay Street , notre petit loulou nous supplie de rentrer dans un fish&chips. Nous ne le savions pas encore, mais le Mcdonagh's (et pas le McDonald qui se trouve un peu plus loin dans la rue) est réputé pour être le meilleur fish&chips d'Irlande. A l'intérieur, décor marin du côté restaurant, et décor plus sobre avec de grandes tables et des banquettes du côté fastfood. Au mur, de nombreuses photos avec le personnel (ceux-là même qui vous servent) en compagnie de stars américaines (la plupart d'origine irlandaise) venues faire un petit tour par là. C'est rempli d'étudiants à midi, l'ambiance est conviviale et les serveurs très gentils. Et puis arrive l'assiette... avec une grosse patate, ils coupent 4 frites (j'exagère, disons 6 frites). Elles sont énormes, il y en a beaucoup... et j'ai déjà peur de les trouver mal cuites ou pas cuites du tout à l'intérieur. J'avais tout faux : on ne proclame pas n'importe quoi "meilleur fih&chips" en Irlande. La pomme de terre est goûteuse et bien cuite malgré la taille. La brochette de poisson n'est pas mauvaise. Attention, cela reste de la restauration rapide. A connaître si on tient absolument à goûter ce must de la gastronomie outre-manche. Dernière précision, après le McDonagh's, nous avions l'estomac calé jusqu'au coucher du soleil (et il s'est couché à 23H).

Après nos flâneries, nos achats et notre copieux repas, il nous faut rentrer dans le "vrai connemara", celui des petits villages où l'on parle encore le gaélique, celui de cette nature implacable aux paysages magnifiques. Pour rejoindre Clifden, nous pouvons emprunter deux chemins : celui longeant la côte ou alors celui passant par l'intérieur des terres.
Nous décidons de longer l'océan et traverser les petits villages côtier comme Roundstone.

Rues pentues et maisons colorées font le charme de ce petit port. Une petite promenade s'impose pour découvrir quelques ateliers artisanaux.



Si je peux donner un conseil : ne pas hésiter à s'arrêter le long de cette route et admirer à quel point les paysages changent brusquement d'un virage à l'autre : des terres rocailleuses et un littoral tourmenté alternent avec des vastes vallées avec ses lacs semés d'îles pour peu qu'on ose sortir des sentiers battus. Une petite route rejoint cashel à travers la lande et offre une vue superbe sur la bruyère et les montagnes du Connemara.


Juste après Roundstone, à l'ombre de l'Errisberg,  il y a les deux plus belles plages du Connemara pour faire une petite trempette. Enfin, juste le gros orteil car en juin, l'eau est gla gla ! Nous sommes courageux mais pas téméraires. Gurteen Bay et Dog's Bay Strand sont deux plages de sable fin admirablement bien protégées. La mer possède des nuances de bleu extraordinaires. Je vous plante un palmier et jamais vous ne pourriez deviner qu'il s'agit d'une plage irlandaise.


Enfin, nous arrivons à Mannin Bay. C'est une grande anse ouverte sur l'Atlantique, paradis des otaries (mais nous n'en avons malheureusement pas vu). De l'autre côté, nous attends le cottage que nous avons décidé de louer : le Rockadoon. Lucia et Robert nous accueillent chaleureusement, comme si nous nous connaissions depuis des années et pourtant c'est la première fois que nous nous rencontrons. Le cottage est magnifique, encore plus beau que nous l'imaginions.


Il est situé sur la péninsule de Errislannan. Nous nous trouvons proche du lieu d'attérissage du premier vol transatlantique d'Alcock et Brown en 1919 ou encore de l'endroit ou fut construite la principale station de télégraphe sans fil de Marconi. Le temps pour nous de déboucher notre première bouteille de cidre et au loin quelques gouttes de pluie commencent à tomber. Il ne nous reste qu'à admirer un magnifique arc-en-ciel depuis la terrasse.


A suivre...

mardi 16 août 2011

Biscuits au citron

Il y a deux semaines, en lisant le dernier billet de Marie à tout prix, je craque sur ses biscuits à la pistache. Ils sont tout beaux, tout ronds, et estampillés "biscuits maison". Forcément, comme une gamine devant la vitrine d'un magasin de jouets, je pâlis d'envie devant le gros tampon que Marie Pierre a utilisé pour marquer ses biscuits.  Il me le faut, un point c'est tout ! J'imagine déjà l'odeur des sablés à peine sortis du four, les waouw! des copains et copines à l'heure du thé. Et heureusement, Marie Pierre, telle une  marraine la bonne fée me conseille de le commander sur amazon.fr. Ce que je n'hésite pas à faire mais en même temps et pour me donner bonne conscience je commande le livre de mathématiques pour la rentrée scolaire de mon petit lutin. (je vois encore mon mari me dire "tiens donc, la bonne excuse !")

Après trois longs et interminables jours,  je reçois mon petit colis... Et le voilà, mon nouveau jouet avec son petit livre de recettes. Oui, oui, moi aussi j'ai droit à mon petit livre. Ben quoi ? Il y a des chiffres aussi... Les grammes, les millilitres,... c'est du système métrique !!!

Bon, bon,... avant de me replonger dans toutes ces matières scolaires en septembre, il est temps de jouer à la cuisine !


Ingrédients (pour 10 doubles biscuits fourrés )


80 g de beurre
120 g de sucre
1 oeufs
1 citron non traité
200 g de farine pour pâtisserie tamisée
1 pot de lemon curd



Laissez ramollir le beurre. Travaillez-le pour obtenir une belle pommade et ajoutez le sucre. Continuez de bien mélanger pour obtenir une préparation homogène. Incorporez l'oeuf à cette préparation, et ensuite les zestes du citron. Versez ensuite la farine petit à petit sans s'arrêter de remuer. Terminez par pétrir la pâte à la main. Formez une boule et faites reposer la pâte pendant une demi heure au frigo.

Préchauffez le four à 180°C.
Abaissez la pâte sur une épaisseur de 5 mm sur une surface généreusement farinée. Découpez-y des ronds de même taille à l'aide d'un verre ou d'un emporte pièce et posez les ronds de pâte sur une plaque recouverte de papier sulfurisé en les espaçant bien. Enfournez pour 10 minutes. Laissez ensuite refroidir les biscuits sur une grille. Tartinez la première moitié des biscuits avec du lemon curd, puis collez-les deux par deux avec le restant des biscuits. A déguster à l'heure du thé....

Le tampon et le petit livre de recette "Biscuits Maison" des éditions Larousse se commande facilement sur Amazon.fr ou sur le site de la fnac. Je vous conseille aussi de faire un tour sur le blog "griottes, palette culinaire" qui a participé à la rédaction de ce livre.

lundi 15 août 2011

Papillote aux deux pêches et à la banane

Le soleil a décidé de faire une timide apparition ce 15 août. Ses rayons me chatouillent les yeux. J'avais presque oublier où j'avais rangé mes lunettes de soleil. C'est comme le barbecue... Chez vous, prend-t-il la poussière dans votre garage ?   Vous l'avez boudé tout  l'été ? C'est simple, moi je n'en ai pas mais celui de mes parents, magnifique, tout en pierre, construit par les petites mains de mon papa n'a pas connu son heure de gloire cette année. Mais aujourd'hui, est-ce qu'on oserait ??? Oh oui ! Une bonne grillade, une bonne salade, un bon vin. Et après ce repas gargantuesque, si j'utilisais les dernières braises pour mitonner un petit dessert....

Ingrédients (pour 4 personnes)

4 bananes
3 pêches blanches
3 pêches jaunes
4 traits de rhum blanc
4 càs de miel liquide
4 càc de sucre roux de canne
Quelques éclats de pistaches (décortiquées et non salées)


Découpez 4 carrés de feuilles d'aluminium. Pelez et coupez en gros tronçons les bananes. Déposez l'équivalent d'une banane au centre de chaque papier alu. Coupez les pêches en gros quartiers et répartissez les morceaux de pêches sur chaque papier alu. Remontez les bords du papier alu pour former une papillote. Versez dans chacune d'elles, un trait de rhum blanc, une cuillère à soupe de miel, une cuillère à café de sucre roux de canne, et quelques éclats de pistaches. fermez complètement la papillote et posez-les sur la grille du barbecue (que vous avez laissé refroidir après la cuisson de votre viande ; ne faites pas cette papillote sur un barbecue trop chaud !). Comptez un bon quart d'heure de cuisson.
Ensuite laissez tiédir et ajoutez une boule de glace vanille.

Pour tout ceux qui n'ont pas de barbecue, voici l'alternative au four : faites chauffer votre four à 250°C. Lorsque votre four a atteint cette température, attendez quelques minutes et ensuite coupez le four. Enfournez alors vos papillotes à mis hauteur du four. Comptez également 15 minutes de cuisson.


dimanche 14 août 2011

Repas de Famille du Dimanche à l'Hôtel Nivelles Sud

Les repas de famille du dimanche midi.... On dit souvent plus on est de fous et plus on rit mais avant de s'asseoir à la table et de passer un bon moment, il faut choisir un restaurant et ce choix peut très vite devenir ardu, et je dirais même "cornélien"! Entre les petits mangeurs et les grands gourmands, les amateurs de cuisine sophistiquée et ceux qui n'avale que du classique, les allergiques aux fruits de mer et les dévoreurs de dessert, c'est un peu la prise de tête. Je ne vous parle même pas des enfants qui sont encore plus sélectifs même si en bons parents, on leur explique qu'il faut manger de tout.
De plus en plus, les restaurants proposent le dimanche midi des brunchs et des buffets variés. C'est idéal pour les grandes tablées ; généralement tout le monde est satisfait pour peu que le buffet soit de qualité. 
Depuis quelques années, nous réservons notre table à l'hôtel Nivelles Sud pour rassembler notre famille. Chaque dimanche midi, il propose un buffet qui arrive à contenter largement tout le monde, les petits comme les grands.
Ici, le buffet froid qui est particulièrement bien fourni et très bien présenté :

il y a un grand choix de charcuterie, une mousse de canard délicieuse et un pâté en croûte qui vaut vraiment la peine ;




et de temps en temps, il y a un excellent carpaccio ;


sans compter un vaste choix de produits de la mer  : huîtres, crevettes, langoustines, crabes, saumon fumé et saumon bellevue, terrines de poissons variées,...


Potage et salade bar complète le premier buffet.
Il y a aussi un buffet chaud : des pâtes, du poisson, de la viande, de la volaille, des légumes, des croquettes et du gratin dauphinois. Il est  bon mais la qualité du buffet froid est nettement supérieure. Pour certain événement (Pâques, Fêtes des Mères ou des Pères, Fêtes de fins d'années,...), un excellent agneau rôti est découpé devant vous et un cuisinier vous prépare une grillade. L'agneau à la découpe vaut généralement le détour ! Dommage qu'il ne le propose pas à chaque fois...

Par contre, on retrouve une très belle variété de desserts : tartes et gâteaux, petites pâtisseries, mousses multicolores, profiteroles, et chariot de glace. Une mention toute spéciale pour leur salade de fruits de saison extrêmement goûteuse. Ici aussi, une belle présentation. Et pour ceux qui sont plus salé que sucré pour le dessert, il y a une petite sélection de fromages.



Le cadre est convivial et agréable, même si il s'agit d'une grande salle. C'est soigné, joliment décoré. L'accoustique y est bien étudiée puisque nous n'avons pas besoin de hurler pour nous entendre. Le personnel est jeune et dynamique. Bref, c'est une bonne adresse pour un repas de famille réussi : grand choix, bonne qualité des produits, belle présentation. Il vaut mieux réserver pour être sûr d'avoir de la place certains dimanches.

samedi 13 août 2011

Soufflé glacé au chocolat noir

Amoureux du chocolat, ce dessert est pour vous !  S'il est maintenant prouvé que le chocolat noir est un excellent antidépresseur, alors le moral va remonter en flèche !!!


Ingrédients (pour 4 personnes)

200 g de chocolat noir culinaire
3 oeufs
250 mL de crème fraîche à 35% m.g. + 1 càs
100 g de sucre en poudre
50 g de sucre impalpable
un peu de cacao en poudre.
une pincée de sel

Coupez 4 bandes assez larges de papier sulfurisé. Pliez-les en deux dans la largeur. Entourez-en quatre ramequins ou quatre petits moules en laissant largement le papier dépasser. Maintenez le papier à l'aide d'élastiques.
Dans un bol, versez la crème fraîche et réservez au frais.




Cassez les oeufs et séparez le blancs des jaunes. Versez les jaunes dans un grand bol et réservez les blancs au frigo.
Faites fondre dans un autre bol le chocolat avec un cuillère à soupe de crème fraîche.
Ajoutez le sucre en poudre aux jaunes d'oeufs et fouettez jusqu'à ce que le mélange blanchisse. Incorporez le chocolat fondu.
Ajoutez une petite pincée de sel aux blancs d'oeufs et montez-les en neige très ferme à l'aide d'un batteur. Incorporez-les délicatement à la préparation au chocolat.
Montez ensuite la crème bien froide en chantilly. Ajoutez-y le sucre impalpable en pluie lorsque la crème commence à durcir.
Incorporez aussi délicatement la chantilly à la préparation au chocolat.
Répartissez ce mélange dans les ramequins en montant presque jusqu'au dessus du papier. Placez-les au congélateur pendant 4 heures au moins.
Quinze minutes avant de servir, transférez les soufflés dans votre frigo. Après ce temps, enlevez doucement le papier sulfurisé de chaque ramequin et saupoudrez de cacao en poudre.

Cuba libre

Un petit cocktail pour commencer ce week-end du 15 août... A servir bien frais ! Il ne faut pas en abuser sous peine d'avoir l'illusion de se retrouver sous le ciel des Antilles par une chaude soirée d'été, un verre à la main.

Le nom de cette sympathique boisson date de 1900, année de la perte de cuba par les Espagnols. La légende dit qu'un soldat américain aurait porter ce toast en le commandant : "por Cuba libre". 
Mais il se fait aussi appeler "el mentirita" (le petit mensonge) par certains cubains qui ne considèrent pas l'île comme libre avec le régime castriste en place. 

Mais revenons en Belgique sous les nuages où il nous faut bien un petit mentirita pour nous sentir un peu plus en été ...


Ingrédients :

60 mL de rhum cubain
40 mL de jus de citron vert
150 mL de Coca Cola
1 citron vert

Coupez des rondelles de citrons vert
Versez directement dans le verre le rhum, le jus de citron vert. Complétez avec le coca cola et des glaçons. Décorez avec des rondelles de citron

Salud !  




lundi 8 août 2011

Confiture de mirabelles à la cannelle et aux petits raisins

Une petite dernière pour cette année et ensuite j'arrête de vous ennuyer avec mes mirabelles...

Comme Isabelle me l'a suggéré, la confiture de mirabelles avec de la cannelle, c'est délicieux. Je ne peux que lui donner raison. C'est une très belle association. C'est de loin ma préférée...

Ingrédients pour 6 pots de 265 g

1 kg de mirabelles (poids net)
800 g de sucre
1 citron
1 càc de cannelle
100 g de raisins secs


Lavez les mirabelles. Coupez-les en deux et dénoyautez-les. Dans une bassine à confiture (ou une grande casserole) Déposez les morceaux de mirabelles. Ajoutez le jus de un citron, le sucre, les raisins, et la cannelle. Mélangez délicatement le tout. Couvrez et laissez macérer deux heures.
Chauffez ensuite la bassine (ou la casserole) sur feu moyen. Une fois l'ébullition atteinte, comptez 15 minutes de cuisson et remuant régulièrement. Ecumez.


Après ce temps, faites le test de l'assiette froide : déposez une goutte de confiture sur une assiette bien froide : la confiture doit rapidement figé. Si tel n'est pas le cas, poursuivez la cuisson encore une ou deux minutes. Versez alors la confiture dans des pots (stérilisés au préalable). Faites refroidir sur l'envers.

Vous pouvez remplacer le sucre par du sucre de canne roux qui s'accorde très bien avec la cannelle. la couleur de votre confiture sera un peu plus brune mais tout aussi délicieuse !

jeudi 4 août 2011

Confiture de mirabelles à la vanille et à la badiane

Puisqu'il en faut pour tous les goûts !!!
Cette année, c'est vraiment l'occasion pour moi de tester des recettes différentes... Celle-ci je l'ai trouvée sur le blog de Pascale Weeks, intriguée par l'utilisation de l'agar-agar pour "gélifier" la confiture, et puis tout simplement parce que j'adore la vanille....





Ingrédients (pour 2 pot de 350 g):


600 g de mirabelles (poids net)
275 g de sucre de canne roux
1 gousse de vanille
2 étoile de badiane
1/2 càc rase d'agar-agar



La veille, lavez les mirabelles, coupez-les en deux et dénoyautez-les. Placez-les dans une casserole. Ajoutez le sucre de canne. Fendez la gousse de vanille en deux et grattez l'intérieur pour récupérer les petits grains que vous ajoutez aux mirabelles. Déposez aussi les deux étoiles de badiane. Faites chauffer sur feu moyen et mélangez délicatement. Une fois tout le sucre fondu, ôtez la casserole du feu. Couvrez, laissez refroidir, et réservez au frais pendant 24 heures.
Le lendemain, enlevez les étoiles de badiane et portez à ébullition sur feu moyen. Comptez alors 5 minutes de cuisson. Ajoutez l'agar-agar en pluie et poursuivez la cuisson pendant une minute tout en remuant.
Versez la confiture dans des pots stérilisés au préalable. Fermez les pots.  Faites refroidir sur l'envers.

Cette confiture est délicieuse quoique un peu plus liquide. Par contre il y a des beaux morceaux de mirabelles bien confits... J'en verse joyeusement dans mon yaourt et c'est du pure bonheur...

mercredi 3 août 2011

Confiture de mirabelles

Des mirabelles, encore des mirabelles !!!!
J'avais à peine terminé de transformer en gelée la première récolte et oh! surprise... encore une petite dizaine de kilos en plus. La cueillette a été fructueuse dans le jardin de mes parents.  Mais franchement, j'en avais un peu ras la cacahuète de filtrer, récolter le jus, etc. Je suis donc passée à la confiture.  Avec toute cette quantité, j'ai pu varier les plaisirs. Et enfin, j'arrive au bout !!! Je ressemble à la fourmi qui a travaillé tout l'été et qui a engrangé ses petites provisions : j'ai des pots de confiture pour l'hiver entier !

Je vous propose aujourd'hui la recette de confiture au mirabelle "nature" mais dans les jours qui suivent, je vous proposerai des petites variations plus que délicieuses...


Ingrédients (pour 12 pots de 265 g)

2,4 kg de mirabelles
1,6 kg de sucre
2 citrons
1 sachet de pec


La veille, nettoyez les mirabelles, coupez-les en deux dans la longueur et enlevez le noyau. Placez-les dans un grand saladier. Ajoutez le sucre par dessus et laissez macérer 24 heures au frais. Pensez à remuer de temps en temps.

Le jour-même, placez une passoire au dessus de votre bassine à confiture (ou de votre grande casserole) et récupérez le jus pendant 15 minutes. Réservez les morceaux de mirabelles.


Faites chauffer doucement le jus. Une fois l'ébullition atteinte, comptez 4 minutes. Reversez les morceaux de mirabelles dans la bassine (ou dans la casserole) et faites repartir l'ébullition pour 20 minutes sur feu doux à moyen. Pressez les deux citrons et ajoutez le jus dans la bassine et continuez la cuisson encore 20 minutes. Saupoudrez de pec, mélangez et chauffez encore une à deux minutes. La confiture doit figer sur une assiette froide. Versez la confiture dans des pots stérilisés, fermez-les et laissez les refroidir sur l'envers. Conservez les dans un placard jusqu'à ouverture du pot et ensuite dans le frigo.