jeudi 31 juillet 2014

Confiture aux prunes jaunes sauvages

Il faut savoir profiter de ce que la nature nous donne...

Il suffit d'une petite ballade au grand air, dans notre bonne campagne belge, pour revenir avec des corbeilles remplies de beaux fruits. Les abords des chemins sont remplis de pruniers. Il suffit de tendre de la main pour les cueillir !

Pour écouler une telle quantité de fruits, quoi de mieux qu'une confiture ! Les petites prunes jaunes sauvages vous donneront une confiture pas trop sucrée, légèrement acidulée et à la jolie couleur dorée ! Il me tarde de l'étaler sur ma tartine grillée ou de la mélanger avec un yaourt nature !


Ingrédients (pour 4 pots de confiture)

1 kg de prunes jaunes sauvages (poids net)
850 g de sucre
1 citron
1/4 de sachet de pec (facultatif)

Lavez les fruits à l'eau claire. Coupez les prunes en deux, dénoyautez-les. Déposez les demis prunes dans un grand bol ou un grand saladier. Vous devez obtenir 1 kg en poids net. Ajoutez le sucre. Couvrez le bol et laissez macérer 12 heures au frigo.

Après ce temps, versez le tout dans une casserole ou une bassine à confiture. Ajoutez le jus de citron. Mélangez. Portez doucement à ébullition et poursuivez la cuisson sur feu doux pendant 40 minutes. Faites le test de la petite assiette froide pour vérifier que la préparation gélifie sinon continuez la cuisson encore quelques minutes. Si la confiture reste trop liquide à votre goût, vous pouvez ajoutez un peu de "pec".

Répartissez la confiture encore chaude dans des pots stérilisés au préalable. Fermez le couvercle et laissez refroidir en retournant le pot. Lorsque la confiture a refroidi, remettez le pot à l'endroit et étiquetez.
Conservez quelques semaines dans un endroit sombre ou dégustez sans attendre sur un bon morceaux de pain

dimanche 27 juillet 2014

Aubergines Farcies

Il fait beau, il fait chaud....Forcément, cela donne envie de mettre du soleil dans nos plats, à défaut de faire barbecue tous les soirs. Cuisiner les courgettes, les poivrons ou les aubergines avec des tomates et sentir les effluves des herbes comme le thym ou le romarin dans sa casserole, cela téleporte la cuisine en Provence, en Toscane, ou encore en Andalousie. La magie opère facilement avec ce beau soleil... 

En parlant de tomates, je ne résiste pas à celles d'un petit marchand italien sur le marché que j'ai l'habitude de fréquenter. Surtout ses tomates cerises... dès que je passe à proximité, je craque. Elles sentent tellement bon... Du coup, en cette période, je me trouve toujours avec des tomates cerises dans mon frigo. Et puis l'autre jour, en regardant un collègue manger une courgette farcie, j'ai eu envie de refaire la même chose. Enfin presque... parce que moi, je suis fan de l'aubergine. Alors après un tour au marché, je me suis laissée emporter par mes envies et mon imagination. Je n'ai pas réinventé cette recette, mais elle m'a beaucoup goûtée, surtout la petite compotée aubergine/tomates cerises, que je réutiliserai volontier dans une prochaine recette de lasagne. Mais en attendant mes futures cogitations, voici déjà cette recette !


Ingrédients (pour 4 personnes)

2 aubergines (par trop grandes)
45 à 50 tomates cerises
1 oignon
300 g de haché porc et veau
huile d'olive
sel, poivre
herbes de Provence
1 càs de sucre
80 g de fromage râpé

Préchauffez le four sur 180°C

Lavez les tomates, séchez-les et coupez les en deux. Déposez chaque moitié, côté bombé vers le haut sur une plaque allant au four recouverte de papier sulfurisé. Déposez un filet d'huile d'olive sur les tomates. Salez et sucrez les tomates. Enfournez la plaque sur la position la plus basse de votre four pour 25 minutes. Réservez.

Coupez les aubergines en deux dans le sens de la longueur. Huilez légèrement la surface coupée de l'aubergine. Placez les 4 demis aubergines dans un plat et enfounez environ 25 minutes. Contrôlez la cuisson de l'aubergine : la chair doit être tendre lorsque vous pressez la lame d'un couteau contre elle.

Laissez refroidir un peu les aubergines et ensuite prélevez la chair à l'aide d'un couteau et d'une cuillère. Réservez les coques dans le plat.

Pelez et hachez l'oignon. Emincez la chair d'aubergine également. Placez un wok sur feu moyen à vif. Faites chauffer un filet d'huile d'olive. Faites blondir l'oignon haché quelques minutes. Ajoutez la chair d'aubergine et les tomates cerises. Mélangez bien le tout en pressant un peu sur les tomates. Ajoutez les herbes de Provence. Réduisez un peu le feu et faites compoter pendant 20 à 25 minutes.

Réservez la compotée de tomates/aubergines dans un bol. Placez le haché dans le même wok (il vous reste sans doute un peu d'huile qui a servi à cuire les légumes dans le fond). Faites cuire la viande. Salez et poivrez.

Répartissez  la  moitié du fromage râpé dans le fond de chaque coque d'aubergine. Répartissez la viande, ensuite la compotée et pour finir le reste du fromage râpé.

Enfournez à nouveau pour 5 minutes. Enclenchez ensuite le grill quelques intants pour gratiner le formage. 

Servez aussitôt avec du riz ou des pâtes agrémenté d'un coulis de tomates.

samedi 12 juillet 2014

Brioche d'été


Je vais sans doute vous demander quelque chose de très difficile... surtout pour vous, mes lecteurs belges. Je vais vous demander d'imaginer une belle matinée d'été. Oui, un beau dimanche ensoleillé, parfait pour dresser la table sur la terrasse; parfait pour profiter d'un brunch avec les amis ou la famille. Difficile de visualiser ??? Je vous l'accorde, les derniers jours de déluge ont balayé les images idylliques de l'été. De la pluie à ne plus savoir qu'en faire ! Du gris et encore du gris  alors qu'on voudrait tant voir le beau bleu du ciel. Mais ne perdons pas espoir, les amis ! Après tout, chaque année c'est la même chose : la météo est épouvantable les premiers jours de juillet et puis ça s'arrange... Que voulez-vous... C'est la Belgique ! 
Pour la petite anecdote, mercredi dernier, je suis rentrée de mon labo jusque chez moi à pied , sous une pluie inintérrompue. Après cette petite ballade sans parapluie, j'ai compris ce que voulait dire "trempée jusqu'aux os". Vous m'auriez vu ! J'avais fière allure : pas un seul de mes vêtements était épargné, mes cheveux dégoulinaient et je ne vous parle pas de mon maquillage.  Je n'ai pris qu'une seule direction, celle d'une longue douche bien chaude. Même après ça, j'étais encore gelée. Je n'avais qu'une envie : celle d'une soupe !
En attendant justement la recette d'une bonne soupe à l'oignon (peut-être en automne prochain...), c'est tout de même l'été ! Alors revenons à notre petit brunch ! Soyons positifs ! Pour peu que le soleil nous gâte de sa chaleur, je propose de mettre sur la table de votre petit déjeuner une sympathique brioche, inspirée du blog d'Edda (un déjeuner de soleil), moelleuse et garnie de bons fruits : des pêches, des groseilles, et des myrtilles. Accompagnez-la de chocolat chaud, de thé ou de café, et n'oubliez-pas le jus d'orange pressé ! Grisaille et pluie ne seront que lointains souvenirs !

Ingrédients
330 g de farine
120 mL d'eau tiède
30 g de sucre
30 g de miel
1 oeuf
60 g de beurre mou
3 g de levure sèche de boulanger
4 g de fleur de sel
1 pincée de cannelle
1 càs de poudre d'amandes
1 poignée de sucres perlés
30 g d'amandes blanches
3 pêches jaunes
3 grappes de groseilles
quelques myrtilles
1 jaune d'oeuf pour la dorure


Délayez 25 g de farine et la levure dans 50 mL d'eau tiède. Réservez 20 minutes dans un endroit tiède. (Dans un four très légérement préchauffé à l'avance et ensuite éteint)

Dans le bol de votre robot, déposez 225 g de farine, le sucre, le sel, la cannelle, et le miel. Mélangez le tout avec une cuillère. Formez au centre un trou pour y verser le mélange farine/levure/eau. Commencez à pétrir avec le robot muni du crochet. Versez peu à peu les 70 mL d'eau restante. Ajoutez l'oeuf et continuez de mélanger. Lorsque la pâte est homogène, incorporez le beurre mou coupé en petits morceaux. Mélangez pour obtenir une pâte molle et collante. Il ne vous restera plus qu'à ajouter petit à petit la farine restante pour obtenir un pâte qui se détache des parois du bol du robot. Elle doit être lisse, souple et un peu collante.

Arrêtez le pétrissage, formez une boule de pâte dans le bol. Recouvrez d'un linge et laissez reposer pendant une heure dans un endroit dépourvu de courant d'air. La boule doit doubler de volume.

Versez la pâte sur un plan de travail fariné et écrasez-la avec le plat de la main pour dégazer. Former un rectangle de 3 cm d'épaisseur. Saupoudrez de sucre perlé. Enfoncez bien les petits perles sucrées dans la pâte. Couvrez avec un linge humide et laissez reposer 30 minutes.

Pendant ce temps, hachez grossièrement les amandes.
Lavez les fruits. Coupez les pêches en tranches et égrainer deux grappes de groseilles. Réservez la troisième pour la déco.

Après cette deuxième pousse, retravaillez la pâte et sur un plaque allant au four recouverte de papier-cuisson, étalez-la à nouveau sur 3 cm d'épaisseur (je l'ai fait à la main) en formant un disque de 24 cm. Entourez la pâte avec un cercle à pâtisserie de 24 cm de diamètre légèrement beurré.

Préchauffez le four à 180°C.

Sur les 3/4 de la surface, formez un creux en laissant en rebord de 2 cm. Saupoudrez de poudre d'amandes et ajoutez la moitié des amandes hachée.

Disposez les tranches de pêches en rosace par dessus la poudre d'amandes. Parsemez les groseilles et la moitié des myrtilles sur les pêches. Saupoudrez les amandes hachées restantes. Laissez reposer encore 10 minutes.

Badigeonnez le rebord avec du jaune d'oeuf à l'aide d'un pinceau. Enfournez pour 20 minutes.

A la sortie du four, les fruits doivent avoir légèrement compotés. Laissez tiédir.

Décorer avec le reste de myrtilles et de groseilles. Servez tiède au petit déjeuner !