mercredi 18 février 2015

Dolce d'Amalfi

L'Italie.... Souvenir d'un séjour en amoureux dans ce pays magnifique.... tout simplement comme ça, sans raison, tout m'est revenu en bloc. 
L'Italie... Tout m'y attire : ses paysages, sa culture, son histoire, son architecture, sa gastronomie.... Oh oui !  Comment ne pas succomber à tous leurs produits, de l'huile d'olive aux fromages, en passant par leur vins ou leurs célèbres gelati !!! J'y retournerai bien volontier, me ballader dans les rues d'un petit village toscan, déguster des plats typiques dans un petit restaurant et surtout remplir mon coffre de voiture de denrées précieuses et délicieuses. Mais reviens sur terre, Stéphanie ! Demain, c'est le labo qui t'attends et plein de petits analyses ! Le soleil ne chauffera pas ton visage... au mieux, tu le verras derrièrre les carreaux. Et ce ne sont pas les pâtes "maison" d'une mama italienne mais bien le plat du jour de la cantoche que tu dégusteras.
Je ne sais pas pourquoi mais pour l'instant, mes envies culinaires sont italiennes... sans doute le besoin d'un peu de "dolce vita" pour rompre avec le sempiternelle "boulot-métro-dodo".  Une pause s'impose ! Et avec un dessert en prime venant du joli blog "un déjeuner de soleil". C'est un cake tout moelleux, un peu humide, citronné juste comme il faut pour le "peps" et quelques pistaches qui apporte un peu de "crack" à l'ensemble. Une jolie découverte en cette période où les agrumes sont les reines des étals. Voilà de quoi remonter le moral en attendant le retour des beaux jours !



Ingrédients

2 citrons non traités
140 g de sucre glace
70 g de beurre mou
50 g de ricotta
la pulpe d'1/2 gousse de vanille
2 oeufs
120 g de poudre d'amande
90 g de farine
40 g de farine de riz
1 càc bombée de levure chimique (baking powder)
2 càs de pistaches décortiquées
100 g de lait entier
1 pincée de sel
100 g de sucre
250 mL d'eau


Préchauffez le four sur 160°C

Dans un bol, tamisez ensemble la farine, la farine de riz, et la levure chimique. Réservez.

Zestez les deux citrons et récoltez le jus de l'un des deux. (Ma foi, n'hésitez pas à boire le jus du second citron... c'est parfait pour combattre les vilains microbes du moment).

Dans le bol de votre robot muni du fouet, travaillez le beurre mou, le sucre glace et la ricotta pour obtenir une préparation homogène et crémeuse. Ajoutez la vanille et les zestes de citron. Baissez le robot sur la plus petite vitesse et incorporez les oeufs un à un. Ensuite, ajoutez la poudre d'amande et la pincée de sel. Incorporez ensuite le mélange de farines et de levure. Pour terminer, versez le lait à la pâte et mélangez. Ajoutez les pistaches et mélangez une dernière fois délicatement.

Versez cette préparation dans un moule de 20 cm de diamètre recouvert de papier sulfurisé. Enfournez pour 40 minutes. A la fin de la cuisson, la surface doit être dorée ; le gâteau encore un peu mou mais la pointe d'un couteau doit en ressortir sèche.

Laissez tiédir avant de démouler.

Pendant ce temps, préparez le sirop : prenez un poêlon et versez l'eau, le sucre et le jus de citron. Portez à ébullition pendant 15 minutes. Laissez ensuite refroidir.

Lorsque le gâteau est tiède, versez un peu de ce sirop sur sa partie supérieure.

Dégustez tiède ou froid au goûter. Sous une cloche, il peut se conserver jusqu'au lendemain... si les gourmands ne sont pas passés avant.

dimanche 1 février 2015

Pâte à tartiner "maison" caramel et chocolat ou la petite bombe à tartiner de Dorian

Bon voilà, Steph a balancé sa recette pour la chandeleur. Et voilà fini pour cette année ???? Ben non ! Parce que c'est bien de vous offrir du salé, mais mon coeur penche irrémédiablement, irrésistiblement  vers le sucré quand on me parle de crêpe. Flambez-la telle une crêpe suzette  et je suis au paradis. Mais voilà, au goûter, il n'y a pas que des pyromanes n'est-ce pas... il y a ceux qui sucre la crêpe , d'autres qui  la tartine... Alors à table, on pose quelques confitures ("maisons"de préférence), du beurre de cacahuètes, de la cassonade, du sirop d'érable, et même du dulce de leche. Je crois qu'on a déjà essayé beaucoup de chose à la maison mais si j'ai le malheur d'oublier un certain pot de pâte à tartiner chocolatée bien connue, je risque purement et simplement la révolte en bout de table. Ça râle, ça grogne, et ça s'en va pour certain en laissant la crêpe dans l'assiette. Faites des enfants... qu'il disait ! Mais si seulement ça s'arrêtait là, mais non ! Il y en a bien un parmi les grands pour dire "oh tiens ! Il n'y a  pas de N.... ???" avec une petite pointe d'exaspération dans la voix. "Non, je l'ai fini à la petite cuillère hier !!! Désolée...". Et voilà, l'ambiance est plombée.

On a beau parler de l'huile palme dans ce truc, il y a aussi quelque chose qui provoque cette addiction, quelque chose qui me pousse à le tartiner sur mes tartines, sur mes crêpes et même à l'utiliser comme ingrédients dans mes biscuits. Et oui, j'avoue, c'est tellement bon que je suis capable d'en manger à la petite cuillère. Est-ce pareil avec une pâte à tartiner faite soi-même ??? En cette veille de chandeleur, je me suis donc penchée sur la question....
C'est sur le blog de Dorian que j'ai trouvé mes réponses en choisissant... comment dire cela.... une véritable bombe. Je ne m'attendais pas à ça ! Alors oui, la texture est un peu grumeleuse mais apparemment c'est le cas pour toutes les recettes similaires. Au-delà de ça, c'est un véritable piège à gourmands.  À noter qu'il faut penser à protéger les pots en les enfermants dans un placard. Ici, nous étions deux, armés de petites cuillères, prêts à s'enfiler les pots avant même de les poser à table à côté des crêpes.



Ingrédients

150 g de chocolat culinaire au caramel
50 g de chocolat noir culinaire
100 mL de crème fraîche 35% m.g.
30 g de beurre demi-sel
150 mL de lait concentré sucré
90 g de poudre de noisette (la plus fine possible)

Faites fondre au bain marie les deux chocolats.
Dans une petite casserole, chauffer la crème et le beurre.
Versez tous les ingrédients dans le bol de votre mixeur. Mixez jusquà l'obtention d'une pâte homogène. Conservez dans des pots en verre (à confiture par exemple).

Pour la conservation, en me renseignant un peu, on peut les conserver deux semaines au frigo, à condition de les sortir une bonne demi-heure avant dégustation, histoire que la pâte se détende un peu.