vendredi 30 septembre 2011

Tag me : petite confession culinaire


Pensez-vous que la vie d'une blogueuse est comme un long fleuve tranquille ??? Et bien non ! Un jour, je me lève, et me voilà "tagguée" ! Le petit jeu consiste à confesser 7 petits péchés en rapport avec la cuisine et ensuite passer le relais à 7 autres blogueurs. Au passage, je remercie Sylvain d'être l'instigateur de ma petite confession. J'adore son blog car il me permet de voyager dans le monde entier à travers ses petits plats et pour l'avoir rencontré plusieurs fois, je l'apprécie beaucoup... quoique maintenant avec cette histoire.... ;-)
Bon, je me prête au jeu... et voilà mes petits péchés culinaires :




1) Quand il faut farcir une volaille, c'est mon monsieur gourmand qui le fait. Moi j'ai horreur de ça !

2) Il m'est déjà arrivé d'être trop impatiente pour démouler un cake. Je n'attends pas assez et je me retrouve avec le tiers du cake encore collé dans le fond du moule ...

3) ... et alors je râle pendant des heures. Idem quand je rate un plat. J'ai un vrai caractère de cochon !

4) J'adore cuisiner une journée entière mais à condition d'avoir une paix royale. J'ai horreur des gens qui me tournent autour quand je prépare un grand repas. Quand j'ai la chance d'avoir mon monsieur gourmand pour m'aider, je suis en permanence sur son dos ! Je confirme : j'ai un vrai caractère de cochon !

5) Je déteste les choux de Bruxelles. Ils n'ont jamais passé la porte de mon appartement (au grand damne de mon mari)

6) J'aime les haricots princesses extra fins surgelés et les petits pois et carottes en boîte. Mais je les améliore à ma façon...

7) J'ai tendance à cuisiner en ajoutant de l'alcool dans mes plats : whisky,vodka, calvados, cognac, porto (j'ajoute même un peu de porto dans ma compote de pommes),.... Mais ça s'évapore à la cuisson !!!!

Voilà c'est fait !!! Mais fautes avouées à moitié pardonnées ? Non ???

A mon tour, je tague joyeusement :

Sylf (tu n'es pas ma marraine pour rien !)
Françoise
Vanessa
Isa
Fabrice
Marie Claire
Salima

mercredi 28 septembre 2011

Sablés au chocolat noir et à la fleur de sel (Pierre Hermé)

Voici une recette pour tous les amoureux du chocolat noir et de son goût intense, une recette qui me tentait depuis quelques temps. Premièrement parce que j'aime énormément tout ce qui vient de l'esprit fertile de Pierre Hermé. D'ailleurs j'envoie un message subliminale à ma soeur chérie : si un jour tu passes devant sa boutique, je rêve de goûter ses macarons "Mogador".  Deuxièmement parce que mon mari est un grand fan de chocolat noir. Plus le pourcentage en cacao est élevé et plus il est heureux. Quand il s'est rendu compte que je m'intéressais de près à cette recette, on aurait dit un gamin ayant découvert une carte au trésor. Nous avons d'ailleurs cuisiné ces sablés ensemble et cette recette s'est transformée en petit moment de bonheur. Pour certains, le mariage du chocolat et de la fleur de sel n'a rien de nouveau mais pour tout ceux qui aurait une petite appréhension, qu'ils se rassurent : la présence de la fleur de sel intensifie le goût du chocolat. Il ne faut pas imaginer non plus qu'on ajoute une tonne de sel. Non, c'est juste une petite touche, la quantité parfaite pour mettre en avant la puissance du chocolat noir. En fait c'est encore une histoire de chimie....
Et troisièmement parce que c'est une recette facilement réalisable à la maison et pas besoin d'aller à Paris pour avoir la chance de déguster ces fameux sablés !


Ingrédients :
180 g de farine (si possible T55)
155 g de chocolat noir à 70%
30 g de cacao en poudre (non sucré !)
155 g de beurre
120 g de cassonade
50 g de sucre
5 g de bicarbonate de sodium
3 g de fleur de sel
1 càc d'extrait de vanille


Coupez le chocolat en morceaux. Réservez
Mélangez la farine, le bicarbonate et le cacao en poudre et tamisez le tout. Réservez.
Dans un grand bol, travaillez le beurre pour obtenir une belle pommade. Ajoutez la cassonade, le sucre, la fleur de sel et l'extrait de vanille. Malaxez bien le tout. Incorporez le mélange farine/bicarbonate/cacao et ensuite les morceaux de chocolat. Une fois obtenu une pâte bien homogène, ne mélangez pas de trop.
Pour ceux ayant un robot, vous pouvez utilisez la feuille et ajoutez les ingrédients au fur et à mesure dans l'ordre mentionné ci-dessus.
Versez la pâte obtenue sur un plan de travail et former 4 "boudins" de 2 cm de diamètre. Roulez bien chaque "boudin" afin d'éliminer les bulles d'air. Filmez et réservez dans le frigo pendant deux heures.

Préchauffez le four sur 170°C.
Coupez des tronçons de 2 cm d'épaisseur dans les "boudins" de pâte que vous déposez sur une plaque allant au four recouverte de papier sulfurisé. Enfournez pour 11 minutes.
Ici encore, tout est une question de chimie et le four de l'un n'est pas forcement le four de l'autre. Puisque les sablés doivent être "sous-cuit", surveillez la cuisson. Dès que les tronçons ont fondu dans le four pour former un beau disque, arrêtez la cuisson. J'ai compté 11 minutes pour la première fournée, et un peu plus de 8 minutes pour la dernière !
Laissez refroidir sur le papier sulfurisé à température ambiante pour que les sablés durcissent. Ils ne vous restent plus qu'à les déguster sans modération!

vendredi 23 septembre 2011

Cannellonis aux 3 fromages

Aimant les pâtes et puisqu'en j'en mangerais tous les jours si je le pouvais, il aurait été dommage de ne pas participer au défi de ce mois de recettes.de. Ce sont des cannellonis qui me sont venus à l'esprit.  J'ai donc fait ici un "melting pot" de choses que j'aime : les pâtes forcément, les aubergines, les tomates, les pignons de pin et pour farcir mes cannellonis, je me suis souvenue d'une petite entrée à base de fromages que je servais il y a quelques années. Bref j'ai rassemblé un ensemble de saveurs que je connais individuellement pour former une seule recette.

Ingrédients (pour 5 gros cannellonis) :

1 à 2 aubergines
2 càs et 2 pincées de sucre
thym frais
40 g de pignons de pin
150 g de ricotta
150 g de fromage de chèvre (type chavroux)
100 g de parmesan râpé
8 feuilles de basilic frais
220 g de concentré de tomates
250 mL de passata
4 tomates
1 oignon
1 gousse d'ail
100 g de farine type 00 (ou 5 feuilles de lasagne)
1 oeuf
huile d'olive




Préparez les aubergines, les tomates, et les pignons
Préchauffez le four à 210°C
Coupez l'aubergine dans la longueur en tranches de 5 mm d'épaisseur (il faut obtenir 10 tranches). Placez-les sur un plaque allant au four recouverte de papier, saupoudrez de sucre et parsemez de feuilles de thym. Versez un filet d'huile d'olive sur chaque tranche et enfournez pour 20 minutes en retrournant les tranches à mi-cuisson. Surveillez bien la fin de la cuisson pour évitez que les aubergines ne deviennent toutes noires ! Réservez-les ensuite sur une assiette.

Baissez la température du four sur 120°C (si possible sur option chaleur tournante).
Hachez l'oignon. Dans une poêle, faites chauffer les oignons dans un peu d'huile d'olive. Quand ils sont translucides, déposez-les dans un plat allant au four. Coupez les tomates en rondelles et hachez finement la gousse d'ail. Déposez les rondelles de tomates sur le "lit" d'oignon dans le plat. Salez et poivrez les rondelles de tomate. Emiettez quelques brins de thym et répartissez l'ail. Versez un filet d'huile d'olive sur les tomates. Enfournez pour 40 minutes. Au bout de ce délai, montez la température du four sur 140°C. Sucrez les tomates légèrement. Laissez cuire encore 20 minutes en surveillant la cuisson. Réservez.

Faites griller à sec dans une poêle les pignons. Réservez

Préparez la sauce :
Dans un poêlon sur feu moyen , mélangez le concentré de tomate avec la passata. Salez et poivrez. Ajoutez les deux cuillères à soupe de sucre pour couper l'acidité de la tomate. Réservez

Préparez la farce :
Dans un bol, mélangez la ricotta, le fromage de chèvre, et 70 g de  parmesan. Effeuillez quelques brins de thym et ajoutez l'équivalent d'une cuillère à soupe de feuilles de thym et ciselez les 8 feuilles de basilic. Salez légèrement et poivrez. Incorporez les 3/4 des pignons de pin grillés. Mélangez.

Préparez les pâtes fraîches
Suivez la recette en cliquant ici. Utilisez 100 g de farine et un oeuf. C'est juste suffisant. Quand vous avez obtenus vos bandes de pâtes, coupez des rectangles de 10 centimètres sur 15. Laissez sécher sur un torchon propre. Vous pouvez également acheter des feuilles de lasagne "fraîches" en grande surface. Faites bouillir de l'eau salée dans une casserole. Plongez les feuilles de lasagne dans l'eau bouillante pendant 2 bonnes minutes. Egouttez-les et récupèrez chaque feuille (sans vous brûler les doigts) et posez-les à plat sur un plan de travail.

Préparez les cannellonis :
Préchauffez le four sur 200°C
Sur chaque rectangle de pâte "précuit", déposez deux tranches d'aubergine grillée côte à côte. Ajoutez la farce au fromage perpendiculairement aux tranches d'aubergines. Repliez les aubergines autour de la farce et ensuite roulez le rectangle de pâte autour de l'ensemble "aubergine-farce".
Dans un plat à gratin, déposez la moitié de la sauce tomate. Déposez les cannellonis les uns à côté des autres dans le plat. Nappez du reste de sauce par dessus. Couvrez le plat de papier aluminium et enfournez pour 20 minutes. Ensuite enlevez l'aluminum, saupoudrez du parmesan restant. Enfournez à nouveau pour 5 minutes.
Dressez les cannellonis sur des assiettes. Disposez les rondelles de tomates par dessus et quelques pignons de pin restants. Eventuellement finalisez la décoration de l'assiette avec une tuile de parmesan et un brin de thym frais.

dimanche 18 septembre 2011

Poêlée de Shiitake

Le shiitake est un champignon qui pousse en Extrême-Orient. On lui prête mille et une vertus mais il est avant tout délicieux ! Je l'ai découvert en me baladant sur un marché en automne, il y a quelques années. Une odeur incroyable m'avait attirée vers une petite échoppe dans laquelle une sympathique petite madame cuisinait cette étrange denrée. Elle m'a fait goûté, je l'ai tout de suite adopté, et je suis repartie avec une énorme barquette et sa recette !
Même si il est très parfumé, sa texture est particulière, un peu caoutchouteuse. De ce fait, il ne faut absolument pas le laver avec de l'eau. Il risque de la rendre  à la cuisson. Comme beaucoup de champignons, il faut le brosser pour le nettoyer.
On les trouve maintenant partout, sur nos marché, et même en grande surface ! Attention, il existe des shiitake déshydratés. Personnellement je n'en ai jamais acheté mais j'ai eu l'occasion d'en manger et ces champignons n'ont plus ni le goût ni la texture d'origine. Je vous conseille donc de les acheter frais pour éviter les mauvaises surprises !

Je vous propose aujourd'hui une recette super simple, celle de ma petite madame du marché. Ces champignons accompagnent parfaitement un steak ou un blanc de poulet.

Ingrédients (pour 4 personnes)

350 g de champignons shiitake
2 oignons
1/4 de citron
Sel
Mélange aux 5 baies (poivre noir, baies roses, poivre blanc, coriandre, piment de Jamaïque, poivre vert)
Persil frais
Huile d'olive


Brossez les champignons. Coupez les en gros morceaux.
Pelez les oignons et coupez-les également en gros morceaux. Détachez bien chaque lamelle.





Dans un wok chauffé à feu moyen à vif, versez un filet d'huile d'olive. Déposez d'abord les oignons et faites les revenir quelques minutes. Ajoutez ensuite les champignons. Faites les revenir quelques minutes. Salez, et poivrez avec le mélange "5 baies" en utilisant un moulin à poivre. Arrosez de jus de citron. Faites revenir encore quelques instants. Pendant ce temps, hachez le persil. Ajoutez-le en fin de cuisson. Servez aussitôt.

Vous pouvez aussi servir cette préparation à l'apéro. Sur un cure-dent, alternez morceaux d'oignons et morceaux de champignons.

samedi 17 septembre 2011

Mon deuxième atelier chez Fancy Cake : initiation à la poche à douille

Il était grand temps que j'écrive un petit billet sur cet atelier. Aaah ! La poche à douille !!! Jusque-là, je n'avais ni l'art, ni la manière de tenir ce truc. Mais puisque je m'étais lancée quelques jours plus tôt dans la réalisation de cupcakes, il était impératif d'apprendre à faire des glaçages à la poche à douille. Tout d'abord parce qu'ils sont jolis et ensuite parce qu'on peut laisser son imagination déborder pour les réaliser. Le glaçage à couler laisse moins de chance à la diversité.
Donc cet atelier, je l'attendais avec impatience !!! Et en arrivant, j'ai eu la bonne surprise de retrouver Sylf

Je ne peux que répéter les qualités de Fancy Cake : bon accueil, très bonnes explications, prix de l'inscription minime et entièrement reversé pour acheter des produits dans le magasin. Et croyez-moi, après l'atelier, vous êtes forcément tenté...

Il existe différents glaçage à monter :
     - Butter cream : la crème au beurre
     - Cream cheese : crème à base de "philadelphia", de mascarpone,...
     - Icing : généralement du sucre mélangé à du blanc d'oeuf et de l'eau
     - Chantilly
     - Mousses et bavarois
Ces glaçages peuvent être aromatisés, colorés au gré de vos humeurs et de votre fantaisie. Chacun ont leurs avantages et leur inconvénients. La butter cream est plutôt lourde, la cream cheese est délicieuse mais il vaut mieux dresser le montage et servir immédiatement car il a tendance à vite s'effondrer....
Fancy cake propose au passage un produit très sympathique : c'est une crème végétale que l'on monte en chantilly et qui tient des jours sans s'effondrer : le chantipak. Son première avantage, c'est son excellente conservation. A la base, elle n'a pas vraiment de goût ; donc son deuxième avantage est de pouvoir l'aromatiser comme on veut, ou d'y ajouter des crèmes comme le nutella, la pâte de noisette ou de pistache,... et garder une parfaite fermeté. 

Il ne reste plus qu'à dresser...
L'utilisation de la poche n'est pas si difficile. Il suffit d'apprendre les bons gestes ! J'ai trouvé un petit film explicatif car rien de tel que le visuel pour comprendre :



Tenir la poche, la remplir, la refermer, tout ça c'est très facile. Ensuite pour dresser, c'est juste un petit tour de main à avoir. Le geste ne doit être ni trop rapide ni trop lent. Bref, il faut s'exercer. Mon premier essai chez Fancy Cake n'était pas fabuleux.  J'ai eu un geste trop lent au début et puis trop rapide pour finir. Et oui, il vaut mieux rester régulier dans le mouvement.

Mon premier essai à l'atelier
Depuis je me suis affranchie (du moins sur les cupcakes).

Il y a différent type de douille. Encore une fois, cela laisse pas mal de liberté à l'imagination.
Une fois le muffin cuit, et le glaçage monté, il y a la petite touche finale : perles de couleur, petites étoiles en sucres, copeaux de chocolat, éclats de meringues,.... Généralement les enfants adorent s'occuper de cette partie-là !



Pour ses 6 ans, mon petit loulou m'a demandé des cupcakes sur le thème de la mer et des pirates. Voilà ce que j'ai réalisé pour sa fête avec ses copains (entre autre avec le chantipak) :



Pour le moment je suis restée assez classique :
      - Muffin nature, chantilly vanille
      - Muffin aux pépites de chocolat, chantilly pralinée et copeaux de chocolat (mon préféré !)
      - Muffin au chocolat blanc, chantilly pistache
      - Muffin au chocolat, glaçage au fudge chocolat noir
      - Muffin coeur coulant lemon curd, chantilly légèrement citronnée et éclat de meringue
      - Cupcake aux amandes

Dans les prochains mois, je pense de temps en temps vous proposer les recettes des cupcakes que je cuisine à la maison.... Qu'en pensez-vous ?

mardi 13 septembre 2011

Cake aux poires caramélisées au sirop d'érable

Je suis plutôt salé que sucré. Au resto, si je dois choisir entre une entrée ou un dessert, j'aurais plutôt tendance à commander l'entrée. Je remarque quand même que ces derniers temps, je me suis plutôt lâchée côté "sucré". Peut-être suis-je sous l'influence de ma marraine, Sylf, grande fan des desserts !!!
Grâce à elle de nouveau (quand je vous dit que je suis sous son influence !), j'ai découvert le blog d'une canadienne : Itinéraires gourmands d'une amoureuse des desserts. Et qui dit Canada, dit SIROP d'ERABLE !!! Autant vous dire que des recettes avec cet ingrédient fétiche, il y en a une quantité plus qu'indécente. Et puisque je le consulte régulièrement, j'ai littéralement craqué pour son cake aux poires (pour lequel elle a même gagné un concours). Une petite merveille à partager en famille par un dimanche après-midi maussade et pluvieux.

Ingrédients :

6 poires "conférence"
120 g de sirop d'érable
35 g de beurre

200 g de sucre
200 g de beurre ramolli
4 oeufs
200 g de farine fermentante.

Préchauffez le four à 180°C
Pelez les poires et prélevez le trognon à l'aide d'un vide-pomme. Coupez les poires dans le sens de la longueur (comptez 10 à 12 morceaux par poire).
Dans une poêle, versez le sirop d'érable et ajoutez les 35 g de beurre. Chauffez sur feu moyen et une fois une légère ébullition atteinte, déposez les poires et mélangez délicatement. Laissez cuire quelques temps sur feu moyen à feu vif de telle manière à faire évaporer les jus de cuisson.

Préparez le cake : travaillez le beurre ramolli avec le sucre. Ajoutez les oeufs et mélangez vigoureusement pour obtenir une préparation homogène. Incorporez petit à petit la farine et obtenez une pâte bien lisse.

Beurrez un moule à manqué de 22 centimètre (ou un grand moule à cake). Déposez les poires de telle manière à recouvrir toute la surface du moule. Si vous avez trop de jus de cuisson, arrosez quelque peu les poires mais surtout ne versez pas tout le jus. Ajoutez la pâte à cake tout doucement pour éviter que les poire ne bougent s'accumulent d'un côté ou de l'autre. Enfournez pour 45 minutes en surveillant la fin de la cuisson. Piquez un cure-dent au centre de cake ; il doit en resortir sec.
Démoulez sans attendre sinon les poires risquent de rester collées dans le fond du moule.

Laissez refroidir et servez !

vendredi 9 septembre 2011

Mousse au chocolat au lait

Quand j'étais  petite fille, ma maman me cuisinait des mousses au chocolat. Elle utilisait toujours du chocolat au lait et sa mousse était vraiment délicieuse et légère. C'est vraiment dommage qu'aujourd'hui elle n'en prépare plus jamais. Je n'aimais que celle-là et il ne m'en fallait pas une autre.
Je me rappelle aussi la première fois qu'une petite voisine et moi avions décidé de tenter une expérience culinaire dans la cuisine de ses parents. Je crois que nous devions avoir 8 ou 9 ans.  Nous avions mélangé tout et n'importe quoi. Mon dieu ! Quel désastre ! Nous voulions faire une mousse, nous avions obtenu de la pierre, et je ne vous parle même pas du goût ! Donc pendant tout un temps, j'ai préféré laisser faire ma maman car il valait mieux pour nos estomacs et ceux des voisins !.
Il ne faut jamais rester sur une échec, me direz-vous ! Il aura fallu quelques années, certes, mais je m'y suis remise ! Moi aussi quand je fais ma mousse au chocolat, j'utilise du chocolat au lait. Le vieil adage reste toujours vrai : telle mère, telle fille.  Elle n'est pas tout à fait la même que celle de ma maman (il faudra que je lui soutire la recette un de ces jours !), mais elle est bonne quand même ! A vous de juger et promis ce n'est pas de la pierre !


Ingrédients (pour 4 personnes)

200 g de chocolat au lait
1 noisette de beurre
4 oeufs
1 pincée de sel


Cassez le chocolat en petits morceaux et faites le fondre au bain marie. Ajoutez-y une noisette de beurre.
Pendant ce temps séparez le blanc des jaunes d'oeufs.
Lorsque le chocolat et le beurre sont complètement fondu, enlevez le bol du bain marie et mélangez bien .



Ajoutez les jaunes d'oeufs au chocolat et mélangez.
Déposez une toute petite pincée de sel dans le blanc d'oeuf. Montez-le en neige bien ferme à l'aide d'un batteur électrique. Incorporez les blancs en neige délicatement dans la préparation au chocolat.
Répartissez la mousse dans quatre ramequins et réservez au frigo jusqu'au moment de servir.

jeudi 8 septembre 2011

Le Garuda, un petit coin d'Indonésie à Bruxelles

Quand Florence Bovy et Sofie de Saeger de l'agence Inoco me proposent un petit "voyage culinaire", je cède très vite à la tentation. La cuisine indonésienne m'étant totalement inconnue, mes papilles ne demandent qu'à être surprises. Elle ne furent pas déçues par cette explosion de nouvelles saveurs. Retour donc sur une soirée où le goût a côtoyé la bonne humeur le temps d'un repas.



Le Garuda est un restaurant indonésien au cadre à la fois sobre, moderne, et exotique. Mêlant objets traditionnels et art contemporain, le décor offre un dépaysement à celui qui passe la porte du restaurant. Sydney Houyoux, son propriétaire, en ramenant bois et marbres, tissus et vaisselles, fétiches et tableaux de là-bas, a su créer une belle harmonie sans tomber dans l'excès.







Aussi, on imagine aisément la terrasse aux beaux jours, le plaisir de manger à l'extérieur en plein milieu de Bruxelles tout en ayant l'impression d'être ailleurs...

Ainsi Sydney  nous accueille avec gentillesse et prévenance dans son petit coin d'Indonésie, ne tarissant pas d'histoires sur son pays de coeur.




Pour l'écouter et pour découvrir son restaurant, d'autres blogueurs ont accepté l'invitation. Je retrouve autour de la table avec beaucoup de plaisir,

Apolina - Bombay Bruxelles
Delphine -  Soupçon de Balsamique
Fanny - Food & Fashion
Françoise - La Cuisine de Françoise
Marion - Crumbles et Cassonade
Sylvain - Un Peu Gay dans les Coings
Sylvie - Les Gourmandises de Sylf
Vanessa - HappiNess Factory

Florence, Sofie , et Sydney se joignent à notre joyeux petit groupe.
Si Sydney a su émerveiller nos yeux par son décor, son chef, Yudi Mochamat Yahya, avait la lourde tâche de satisfaire nos palais. Pari tenu pour ce cuisinier indonésien :  en nous proposant une table de riz, il nous a fait découvrir une succession de plats surprenants et variés inspirés de la région sundanaise, à l'Ouest de l'île de Java. En sachant qu'il existe déjà trois cuisines différentes sur cette île,  il faut imaginer la diversité gastronomique sur l'ensemble de l'Indonésie.


Gado Gado :  Mélange de légumes et Tofu & sauce aux cacahuètes
Sate Ayam : Brochette de poulet grillé
Gulai Kambing : Râgout d'agneau, sauce chili, épices & coco
Sambak Goreng Hati Ayam : Foies de volaille marinés, pommes de terre, épices et pâte de noix de coco.
Rawon Daging :  Dés de boeuf marinés dans les épices en provenance d'Indonésie
Rendang : Boeuf épicé au lait de coco
Terong Kecap : Aubergines au soja.
Cumi Cumi Goreng Coco : Calamars croustillants au coco râpé
Nasi Liwet et Nasi Putih : Riz blanc et riz jaune
Tahu Campur : tofu frit aux germes de soja, oeufs et sauce de soja doux.
Pisang Goreng : Beignet de banane

J'ai découvert une cuisine fine, des parfums délicats. J'ai particulièrement apprécié le Cumi Cumi Goreng Coco, la cuisson parfaite des calamars et le mélange inattendu avec la noix de coco et une mention spéciale pour les aubergines, fondantes et délicieuses.

L'ensemble est accompagné par un très bon choix de vins




Le dîner se termine par la dégustation d'un thé indonésien C'est une note douce et chaude pour nous donner le courage de repasser la porte dans l'autre sens et retrouver Bruxelles sous une pluie battante.

J'espère très vite avoir l'occasion de découvrir les nouvelles suggestions du chef. En effet, le restaurant propose de voyager, culinairement parlant, de région en région au fil des mois. 

Enfin, je tiens à remercier Florence et Sofie, pour avoir été les instigatrices de ce dîner et de m'avoir donné l'occasion de faire une belle découverte.

Merci Sydney, pour cet accueil chaleureux, pour nous avoir transporté à l'autre bout du monde le temps d'un repas. Je remercie aussi le personnel charmant et attentionné et je félicite le chef pour ces merveilleuses saveurs.

Merci mes amis blogueurs, pour votre gaieté et votre bonne humeur. Chaque moment passé en votre compagnie se transforme en délicieux souvenir !


Le Garuda
Avenue Adolphe Buyl 25
1050 Bruxelles

lundi 5 septembre 2011

Tomates & Aubergines - Cuisson à la chaleur de sole

Je vous propose aujourd'hui de cuisiner des tomates et des aubergines en utilisant la chaleur de sole de votre four. J'ai découvert ce mode de cuisson au salon du blog culinaire belge en suivant l'atelier des Filles. En goûtant les plats mitonnés par ces supers nanas , j'ai tout de suite adhéré à leur cuisine et je ne ne peux que vous conseiller de découvrir leur table d'hôte à Saint Gilles. Depuis le mois de juin, j'ai cuisiné plusieurs fois mes légumes en suivant leurs conseils et franchement ce mode de cuisson n'a plus à faire ses preuves chez moi. Les légumes sont à chaque fois engloutis en un rien de temps ! De plus, il n'y a vraiment rien à faire à part découper les légumes.

Ingrédients (pour 2 à 3 personnes)

1 oignon rouge
1 aubergine
20 petites tomates aromatiques (sunstream ou tomates cerises classiques)
huile d'olive
1 pincée de sel
1 pincée de sucre
Herbes de Provence
(pignons de pain)



Préchauffez le four  à 180°C en sélectionnant le mode "chaleur de sole" (l'icône avec la barre en bas). N'utilisez pas de chaleur tournante.
Pelez l'oignon et coupez-le en gros morceaux. Séparez bien chaque lamelle.
Coupez l'aubergine en cubes de 2 centimètres
Coupez les tomates en deux. vous pouvez les garder entières mais piquez-les à l'aide d'une fourchette dans ce cas .
Recouvrez une plaque allant au four de papier sulfurisé ou utilisez une plaque anti-adhésive. Placez vos légumes sur la plaque : les oignons ensemble, les dés d'aubergine ensemble, et les tomates ensemble(face bombée vers le haut). Ne mélangez pas les différents légumes sur la plaque avant la cuisson ! Et évitez de trop superposer les légumes.
Salez tous les légumes. Sucrez légèrement les tomates. Ajoutez juste un filet d'huile d'olive. Vous pouvez éventuellement saupoudrez d'herbes de Provence.
Enfournez sur la position la plus basse du four pour 30 à 35 minutes.
Après ce temps, récupérez les légumes dans un plat de service. Vous pouvez ajoutez une poignée de pignons de pin grillés à sec dans une poêle. Pour faire plus joli, vous pouvez servir les légumes dans une verrine ou regroupés sur une assiette à l'aide d'un emporte-pièce.


samedi 3 septembre 2011

dulce de leche

Le dulce de leche, vous connaissez ? Au commencement de mon histoire de cuisinière, je ne connaissais qu'une glace d'une grande marque qui utilisait ces termes. D'ailleurs, la première fois que j'ai vu cette glace dans mon supermarché, j'ai demandé à mon mari : "c'est quoi le dulce de leche ? C'est espagnol  ?". Il m'a regardé avec des yeux ronds, m'a répondu que c'était très bon et il a embarqué la glace dans le caddie. Je ne sais pas si je vous l'ai déjà dit mais mon monsieur gourmand à moi est espagnol par son papa ; il est même né là-bas ! Mais revenons à notre glace qui n'a pas fait  long feu : elle était franchement délicieuse. Et puis la petite cuisinière est devenue blogueuse. Cela ouvre de nouvelles perspectives surtout en découvrant l'univers d'autres blogueurs. Ainsi le dulce de leche s'est rappelé à mon bon souvenir par l'intermédiaire d'un billet publié sur un blog de cuisine. Ce n'est autre que de la confiture de lait. Pour terminer ma petite histoire, Sylf m'a offert il y a une semaine un livre de recette sur le nutella, la crème de marron et sur le lait concentré sucré. Parmi une foule de recettes plus délicieuses les unes que les autres (et que je compte bien partager avec vous petit à petit), il y a celle d'une confiture de lait super facile. Mais le problème de ces petites choses-là, c'est qu'une fois qu'on y goûte, on y succombe forcément, au point d'en manger le pot à la petite cuillère ! Cette friandise est utilisée dans beaucoup de cuisine du monde mais est très populaire en Amérique du Sud et Centrale. Dulce de leche, cajeta, arequipe, doce de leite, manjar blanca, voilà autant de noms pour désigner cette confiture de lait qui trouverait ses origines dans l'armée napoléonienne : un cuisinier aurait trop chauffé un lait sucré qu'il servait aux soldats.


Ingrédient :

1 boîte de lait concentré sucré de 323 mL

et c'est tout !



Placez votre boîte de lait concentré sucré dans une casserole. Ne l'ouvrez surtout pas !!! La boîte doit rester fermée. Couvrez-la d'eau bouillante. Faites cuire pendant deux heures à feu moyen. Ajoutez de l'eau si il y a trop d'évaporation.
Au bout de ce laps de temps, laissez refroidir avant d'ouvrir la boîte. Mélangez la confiture ainsi obtenue pour qu'elle soit bien homogène. Transférez-la dans un autre pot.



J'avoue avoir un peu hésiter à démarrer. Je me suis dit "ouhhh! Que voilà une drôle d'expérience ! C'est beaucoup trop simple..." Mais en bonne laborantine, j'ai quand même tenté le coup. Un peu de chimie de base et on récolte une véritable merveille. Maintenant, j'ai des grands projets pour cette confiture de lait (à condition de ne pas tout manger à la petite cuillère).



Maintenant, il existe une recette beaucoup plus traditionnelle qui consiste à porter à ébullition du lait mélangé à du sucre et à laisser cuire ensuite cette préparation à feu doux.
N'hésitez pas à consulter aussi le blog de Pralinettes qui propose une recette de confiture de lait à l'ancienne .

jeudi 1 septembre 2011

C'est la rentrée !!!

Mes chers amis gourmands,

J'avance quelque peu mon édito trimestrielle  parce qu'aujourd'hui est un grand jour. En effet, c'est la rentrée et pas n'importe laquelle : ce matin j'ai conduit mon petit loulou en première primaire. Qu'il était fier avec son tout nouveau cartable ce matin ! Cela veut dire aussi qu'il y aura des devoirs et des leçons le soir en rentrant à la maison ! Je serai donc un peu moins active sur le blog ces prochaines semaines, histoire de nous adapter à notre nouvelle petite vie. Moins active ne veut pas dire inactive. L'été va se terminer avec quelques petites recettes, mon dernier carnet de voyage en Irlande, et mon atelier Fancy Cake. Et puis l'automne pointera le bout de son nez. C'est ma saison favorite : les arbres se parent de milles couleurs alors que les températures se rafraîchissent. C'est l'occasion de cocooner chez soi, allumer des bougies pour réchauffer l'ambiance au moment où le soleil se couche. Les fruits et les légumes d'automne me plaisent énormément : les champignons, les potirons et potimarrons, les pommes et les poires.... J'ai donc déjà de belles idées en tête à partager avec vous, sans compter quelques recettes d'inspirations irlandaises...
Fin novembre et début décembre, il faudra tout doucement s'atteler à nos menus de fêtes. Là encore, j'ai quelques recettes en perspective. La Noël est une fête chère à mon coeur....

En attendant ces belles soirées d'automne , je souhaite à vous tous, amis gourmands, une belle rentrée !