dimanche 20 décembre 2015

Bûche de Noël Vanille/Fruit de la Passion/Dacquoise Coco

 J'ai toujours adoré Noël, son côté magique et éphémère. Bercée par les téléfilms et séries américaines, j'ai toujours rêvé d'un magnifique repas familiale où certains préparent la dinde alors que d'autres apprécient un bon lait de poule. J'aimerai une explosion de joie et plein d'étincelles dans les yeux au moment d'ouvrir les cadeaux.... Oui, oui ! Je sais ! J'ai de la guimauve à la place du coeur... ou une belle araignée au plafond, selon le point de vue où on se place. Pour le moment, mes fêtes de fin d'année n'ont rien à voir avec ce que je vous décris là et les réveillons sont nettement plus formatés. Personne ne connaît le lait de poule à part mon mari et encore une fois à part mon cher et tendre, personne n'est prêt à fourré la dinde avec moi. Je sais que ma vision des choses est bien trop romanesque mais qui sait ??? Peut-être qu'un jour....

Allez ! Haut les coeurs ! Avec ou sans lait de poule, Noël reste une fête où les gens se rassemblent autour d'un bon repas. Certains d'entre vous cogitent ou s'affairent peut-être déjà. Pour me part, je vous offre la recette d'un bûche aux fruits de la passion. J'adore ce fruit dans les desserts car il apporte une touche de fraîcheur et une petite pointe d'acidité à la fin d'un repas copieux. Je vous ai enrobé le tout dans une mousse vanille légère, légère....!!!!


Je suis allée puiser les différents élément de la recette chez ma copine liégeoise Isabelle qui possède une jolie déclinaison de bûches sur son blog. En fait, tout le déroulement de la recette est très simple. Cela demande un peu de temps et de la patience. Seule étape délicate, c'est le glaçage finale. Le mien n'est pas parfait mais avec le temps, on s'améliore.... Je m'excuse aussi pour la qualité des photos prises un peu à la va-vite au moment du repas. J'espère néanmoins vous donner l'envie de tester chez vous cette jolie recette.

Ingrédients et déroulement de la recette

Pour un moule gouttière flexible de 25x8,5 cm ; 6,5 cm de hauteur)
Prévoir la réalisation 24 heures à l'avance au minimum !

L'insert fruit de la passion

250 g de purée de fruits de la passion
50 g de sucre
2 g d'agar-agar (1 sachet)

Dans un poêlon, placez les trois ingrédients et faites bouillir 2 minutes. Laissez tiédir et couler la préparation dans le moule gouttière. Bloquez au surélateur. Lorsque l'insert est congelé, démoulez délicatement, emballez-le dans du film étirable et réservez au surgélateur.


La Dacquoise à la noix de coco

100g de blancs d’oeufs
60g de sucre 
75g de noix de coco râpée 
15g de maïzena
60g de chocolat noir culinaire

Préchauffer le four à 170°C 
Déposez une toile de cuisson Silpat sur la plaque de votre four

À l'aide d'un batteur électrique, battre les blancs en neige avec le sucre. Lorsqu'ils sont bien fermes, ajoutez délicatement la fécule tamisée et la noix de coco, mélanger avec une maryse. Coulez sur la toile de cuisson, lissez et enfournez pour 15 minutes. 

Laissez refroidir. Ensuite adécoupez un rectangle aux dimensions suivantes : 7,5x24cm.

Faites fondre le chocolat.  Tartinez toute la surface du rectangle de dacquoise, réserver au frigo.


La mousse à la vanille
 
1 belle gousse de vanille
130g de lait 
100g de jaunes d’oeufs 
15g de sucre
3 feuilles de gélatine 
130g de chocolat blanc en callets
400g de crème fraîche (35% m.g.)


Faites ramollir la gélatine  dans un bol d’eau bien froide.  

Dans un autre bol, fouettez les jaunes d’oeufs et le sucre.  

Enfin dans un troisième bol, placez les callets de chocolats blancs

Fendez la gousse de vanille en deux et grattez l'intérieur pour en récupérer les grains
Dans un poêlon, versez le lait, ajoutez les grains de vanille ainsi que la gousse. Portez à ébulition. 
Une fois l'ébulition atteinte, enlevez la gousse et versez le lait bouillant sur les jaunes d’oeufs sans cesser de fouetter.  Remettez  sur le feu jusqu'à épaississement (surtout ne pas laissez bouillir la préparation)

Hors du feu, ajoutez la gélatine. Mélangez rapidement et verser le tout sur le chocolat blanc.
Laissez fondre une minute. Lissez la préparation avec un mixeur plongeur

Montez la crème à l'aide d'un fouet électrique. Incorporez cette dernière à la préparation vanille/chocolat blanc. Travaillez délicatement avec une maryse pour mélanger et homogéneiser la préparation.

Le montage

Le montage se fait à l'envers...

Coulez la mousse vanille au 2/3 de la hauteur du moule. Posez l'insert passion sur la mousse et enfoncez-le délicatement dans la mousse. Recouvrez avec le reste de mousse vanille. Enfin posez la dacquoise, face chocolat contre la mousse. Placez le tout au congélateur pendant 24h

Le glaçage

250gr de nappage neutre
30 mL d'eau 
colorant jaune en poudre

Le jour de la dégustation....

Attention, vérifiez les conseils d'utilisation du nappage neutre !

Pour ma part, placez tous les ingrédients dans un poêlon et faite bouillir quelques instants.
Laissez ensuite tiédir jusqu'à 40°C

Démouler la buche congelée et la placez sur une grille.  Faites couler le nappage uniformément sur le tout. Transférez sur le plat de service et décorez en laissant parler votre imagination.  Dégelez la bûche soit 6h au frigo, soit 2h à température ambiante ... 


Servez... Dégustez... Savourez....  Joyeux Noël !!!

dimanche 29 novembre 2015

Crumble Pommes/épices/Petits Lu® de Philippe Conticini

En cette fin de novembre, nous glissons vers l'hiver. Les couleurs chatoyantes de l'automne ont fait place à la grisaille et les températures ont considérablement baissés avec une pluie quasi omniprésente qui nous force à cocooner bien au chaud chez soi. 
Pourtant, je peine à croire que paillettes, strasses et lumières vont habiter nos maisons dans quelques jours et que Noël est dans moins d'un mois. Sans doute parce que ce mois de Novembre nous laisse un goût amer...
Avant de basculer complètement dans les joies et autres festivités des fins d'année, je vous délivre une ultime recette de dessert aux pommes. Il vous rappellera des souvenirs d'enfance, paraît-il... Moi, je l'ai trouvé originale par sa présentation (il change du traditionnelle crumble aux pommes préparé dans un plat à gratin), et ses notes épicées en fait un sympathique dessert de saison à déguster bien au chaud chez soi. 
 Découvert au milieu des publications et des photos de mes potes "facebookiens", ce crumble aux pommes revisité par Conticini m'a tout de suite donner l'eau à la bouche. 
Pas de panique !!! C'est hyper simple à réaliser.  J'ai dû bidouiller avec les proportions, n'ayant pas un moule aux dimensions préconisées par le chef, cela m'a même fait douter pensant qu'au démoulage, tout allait s'écrouler. Et bien non ! Tout a tenu... pour le plaisir de yeux d'abord, pour le plaisir de papilles ensuite...



Ingrédients (pour 6 à 8 personnes)

- pour le crumble :

25 biscuits "petit beurre"de Lu
120 g de beurre
75 g de sucre roux de canne

- pour la compote de pommes

4 pommes Golden
4 pommes Pink Lady
1 anis étoilé
2 gousses de vanille
1 bâton de cannelle
1 càc rase d’épices à spéculoos (coriandre, canelle, piment, muscade)
1 pincée de fleur de sel
1 jus de citron jaune

Préchauffez le four à  165°C

Ecrasez les biscuits en tout petits morceaux.
Chauffez très légèrement le beurre au micro-ondes pour qu’il se ramollisse. Mélangez-le avec les morceaux de biscuits et le sucre roux.
Étalez ce crumble sur une plaque de four et faites cuire à 165° pendant 20 minutes environ. Procédez en deux fournées vu les quantités.
Réservez

Pelez et coupez les pommes en petits cubes. Versez-les dans une casserole avec tous les autres ingrédients.
Filmez la casserole pour éviter l’évaporation et faites cuire à feu doux pendant 20 à 30 minutes en remuant de temps en temps
Arrêtez la cuisson quand les pommes sont fondantes.
Chemisez avec du rhodoïde un moule carré de 18 cm de côté pour 4 cm de hauteur placé directement sur votre plat de service (qui doit être bien plat). J'ai fait la bêtise de travailler sur du papier sulfurisé et je n'ai pas réussi à transférer le gâteau du papier sulfurisé vers le plat de service. 
Étalez une première couche de crumble au fond en tassant bien.
Par-dessus, étalez de la compote de pommes. Ensuite alternez encore une couche de crumble et une couche de compote avant de terminer par une dernière couche de crumble. 

Placez le gâteau 24h au réfrigérateur.

Le lendemain, démoulez le crumble délicatement. Saupoudrez-le légèrement de sucre glace. Déguster avec une petite boule de glace vanille. C'est juste parfait.

samedi 14 novembre 2015

Cookies Noix de Coco / Chocolat au Lait

Quand il pleut des cordes, qu'il fait bien froid dehors, j'adore cocooner : m'assoir dans mon canapé avec un bon chocolat chaud ou un café, regarder par la fenêtre, laissant mes pensées dériver, écouter de la bonne musique. Oui j'adore mais cela reste très.... très théorique. Car les "kids" n'ont qu'un intérêt très limité pour la chose ! Tu vois de quoi je parle... Avec le mauvais temps, les voilà tels des lions en cage prêts à envahir ton canapé, remplacer ta douce musique par du "FIFA 15" ou pire, du "Call of Duty".  Et les plus petits regardent en boucle le même dessin animé... Le jour où tu connais tous les dialogues par coeur, c'est qu'il est vraiment temps de changer le DVD !!! Et encore... Moi, j'ai de la chance : j'ai deux petits mecs sinon j'aurais droit à du "Libérer, délivrer" plusieurs fois par jour !!!
Mais avant de retrouver de la cervelle liquifiée à force de trop regarder la télévision, t'essaie quand même de les occuper comme tu peux : bricolage, peinture, pâte à modeler... et cuisine ! Oui, la cuisine avec les gosses, c'est génial. Ils adorent touiller, gadrouiller avec quelques ingrédients. Tu leur fais découvrir des saveurs, des odeurs, des textures. Pour ma part, j'adore cuisiner avec mes deux garçons. Depuis quelques semaines, c'est Nathan, 3 ans, qui est notre petit chef, réalisateur de petites douceurs... comme ce joli cookie à la noix de coco dont j'ai pêché la recette dans la Bible des gourmandises new-yorkaises.


Ingrédients (pour 22 cookies)

150 g de sucre de canne
10 g de sucre vanillé
115 g de beurre à température ambiante
1 oeuf
180 de farine
1/2 càc de baking powder (levure chimique)
1/2 càc de bicarbonate de soude
40 g + 3 càs de noix de coco râpée
100 g de pépites de chocolat au lait
1 pincée de sel


 Dans un bol, travaillez le beurre, le sucre de canne et le sucre vanillé à l'aide d'une fourchette (ou utilisez votre robot muni de la feuille).
Ajoutez  l'oeuf. Mélangez.

Incorporez ensuite la farine en plusieurs fois, la levure chimique, le bicarbonate, le sel, et 40g de noix de coco râpée. Terminez par les 3/4 de pépites de chocolat.

Préchauffez le four à 150 °C

Déposez 3 càs de noix de coco râpée dans une petite assiette. Formez des boules de pâte à cookie de la taille d'une grosse noix et roulez-les dans la noix de coco pour bien les enrober. Posez-les  sur un plaque allant au four recouverte de papier sulfurisé en veillant à bien les espacer. Enfoncez quelques pépites de chocolats à la surface des boules de pâte.

Enfournez pour 20 minutes. Les boules vont fondre progressivement et s'étaler pour donner de jolis cookies

À la sortie du four, laissez les cookies sur la plaque encore 2 minutes. Transférez sur une grille afin de refroidir les biscuits.

Dégustez ou conservez dans une boîte en fer.

dimanche 1 novembre 2015

Gratin de potiron


Petits fantômes et jolies sorcières étaient de sortie hier soir... Et ils ont bien  rempli leurs marmites de friandises.  Quant à moi...  Non ! Je ne suis pas revenue d'entre les morts en ce lendemain d'Halloween ! Je suis vivante...bien qu'un peu "zombéifiée" en ce moment !!! Je n'ai pas encore pu reprendre le rythme normale de mes publications mais je vous ai quand même concocté une petite recette de saison. Et bien entendu, c'est de potiron dont il va être question... alors sorciers confirmés ou apprenties-magiciennes !!! À vos baguettes !!!
Les bonbons, c'était hier alors aujourd'hui ce sera plutôt du salé ! Je vous propose un petit gratin de potiron plutôt gourmand.
En fait, c'est une collègue qui m'a permis de déterrer cette vieille recette perdue dans mes premiers grimoires de cuisine. Facile comme d'hab, ce petit gratin peut remplacer une purée ou les sempiternelles croquettes et autres pommes duchesses. Avec un bon steak et une poêlée de champignons (cèpes et girolles persillés  pour ma part), c'est juste parfait. 


Ingrédients (pour 4-5 personnes)

1 kg de potiron (poids net)
200 mL de crème fraîche 35% m.g.
150 g de fromage râpé
1 gousse d'ail
20 g de beurre
sel, poivre du moulin

Pelez le potiron, enlevez les graines. Coupez la chair en cubes. Vous devez en obtenir 1 kg pour cette recette.

Placez les cubes de potiron dans une casserole. Couvrez d'eau. Salez et faites chauffez le tout. Aux premiers frémissements, comptez 30 minutes de cuisson. Réduisez le feu si nécessaire.
Egouttez le potiron et reversez le dans la casserole (ou dans le bol d'un blender). Réduisez en purée à l'aide d'un mixer plongeur (ou avec un blender). Assaisonnez, ajoutez la crème et les 3/4 du fromage râpé et mixez à nouveau pour obtenir une préparation bien homogène, bien lisse.

Placez votre four sur position "grill"

Frottez une gousse d'ail sur toute la surface du plat. déposez votre préparation dans le plat. saupoudrez avec le fromage restant et parsemez de petits morceaux de beurre. Enfournez sous le grill jusqu'à obtention d'une jolie couleur pour votre gratin.

Servez sans attendre.

dimanche 18 octobre 2015

Petits plaisirs d'automne... Chataîgnes et épis de maïs au barbecue

Tu n'aimes pas l'automne... Je te comprends : les jours racourcissent, les températures diminuent, tu as délaissé tes tongues pour tes grosses chaussettes et tu as dis "bye bye"aux apéros au bord de la piscine. Pourtant, prends une journée comme celle-ci, un beau dimanche ensoleillé, et embarque ta petite famille pour une balade dans les bois. Oui, ton pré-ado va d'abord râler car l'appel de la PS est plus fort que celui de la nature. Mais donne-lui un sac et dis-lui qu'il va devoir ramasser pommes de pin, chataîgnes, glands, feuilles mortes pour refaire la déco du salon à l'approche d'Halloween, et son âme d'enfant reprend le dessus. Enfin, tu abordes le sentier qui te plonge un peu plus profondément dans la forêt et c'est une explosion de couleurs qui enchante tes pupilles : du jaune, de l'orange, du rouge... Et tu respires ! Même si l'air est un peu piquant... Chaque trouée dans les arbres laisse passer les rayons de soleil qui te réchauffe le bout du nez.


Et regarde un peu tes pieds, c'est rempli de champignons au sol... d'un pas à l'autre leur forme, leur couleur changent... Tu es expert en "mycologie"... alors pour toi, c'est la fête... et si ce n'est pas le cas, emporte donc les chataîgnes !!! Car après les yeux, c'est au tour des papilles de profiter des petits plaisirs de l'automne. 
Si comme moi, tu ne fais pas la différence entre une amanite phalloïde et une vesse-du-loup, et que côté champignon, tu es revenu bredouille mais que ta besace est remplie des fruits du chataîgner, il est grand temps de faire chauffer le barbecue. 
Tu avais déjà ranger le barbecue ??? Et bien n'hésite pas à le ressortir ! Les chataîgnes grillées, c'est vraiment trop bon. Après une bonne promenade, c'est juste la cerise sur le gâteau. Ajoute du maïs, une petite soupe, une petite laine sur le dos et pourquoi pas une bande de potes sur ta terrasse.... Et peut-être que tu changeras d'avis sur l'automne !!!


La balade, le barbecue, le goût des chataîgnes et du maïs grillé, j'en ai rêvé pendant quelques années. Depuis 2011 en réalité. Cette année-là, j'ai participé à la promenade d'automne organisée par l'école de mon fils. C'était tout pareil : un joli ciel bleu, le vent légèrement piquant, une sympathique promenade et après l'effort, le réconfort d'un petit goûter. Je me suis promise, une fois en possession d'un barbecue et au premier beau jour de l'automne, de revivre tout ça. Il ne faut pas grand chose pour se créer de jolis souvenirs .


Ingrédients (pour 4 personnes)

2 beaux épis de maïs
2 grosses poignées de châtaignes


Pendant que votre tendre moitié prépare le barbecue :

Dans une casserole, faites bouillir de l'eau (surtout ne la salez pas !). À ébullition, plongez les épis de maïs débarrassé de leurs feuilles et des soies (filaments) . Comptez 10 minutes de cuisson. Egouttez.

Pendant la cuisson du maïs, inciser les chataîgnes à l'aide d'un bon petit couteau sur toute la longueur de la lunule (la partie claire de la chataîgnes). Cela évitera l'éclatement du fruit lors de la cuisson.

Tranchez les épis de maïs. 



Lorsque le barbecue est prêt, déposez les chataîgnes et un peu plus tard, les morceaux de maïs directement sur la grille. Retournez regulièrement pour éviter qu'ils ne brûlent. Comptez environ 10 minutes pour le maïs et 20 minutes pour les chataîgnes.

Il n'y a plus qu'à décortiquer les chataîgnes toutes chaudes... sinon ce n'est pas marrant ! Déguster sans attendre !!!

dimanche 30 août 2015

Confiture de Mûres

Le problème avec les mûres, c'est que j'adore les croquer !!! Pas Vous ? Oui, au point d'en avoir la bouche toute rouge. Vous voyez de quoi je parle.... bande de gourmands ! Alors avant de pouvoir faire une confiture, il faut en mettre un peu dans le panier. 

Si vous n'avez pas céder à la tentation avant de rentrer à la maison, et que vous avez un petit surplus de fruits après les avoir utiliser pour une éventuelle tarte, voilà une petite recette pour pouvoir en profiter quelques semaines sur vos tartines, vos crêpes,... 



Ingrédients (pour 4 pots de +/- 350 g)

1 kg de mûres
le jus d'1/2 citron
500 g de sucre cristallisé
200 g de sucre gélifiant

Passez rapidement les mûres sous eau afin de les laver. Egouttez-les.
Versez-les dans un grand saladier avec le sucre cristallisé et la moitié du jus de citron. Laissez macérer au moins 6 heures au frigo. Pensez à remuer de temps en temps.

Transvasez le tout dans une casserole ou une bassine à confiture et faites chauffez tout en écrasant les fruits avec le plat de l'écumoire. À ébullition, écumez. Poursuivez la cuisson sur feu doux pendant 10 minutes. Ajoutez le reste de jus de citron et le sucre gélifiant. Mélangez, refaites bouillir et une fois l'ébullition atteinte, comptez encore 5 minutes en remuant.

Mettez aussitôt en pots. Laissez refroidir sur l'envers et entreposez dans un endroit frais et à l'abri de la lumière.

dimanche 9 août 2015

Les Vergers de l'Empereur... Découverte d'un petit nectar produit dans ma région !



Tout le monde en a entendu parlé il y a quelques semaines... C'était "the place to be" au début de cet été. Je parle bien sûr de Waterloo. Bicentenaire oblige, le monde entier s'est focalisé sur cette petite région tranquille de Belgique, là-même où deux cents ans plus tôt, un grand homme a livré sa dernière bataille.  Passionnés d'histoire, férus de batailles, ou simples curieux se sont donnés rendez-vous au pied de la butte du lion durant trois jours pour vivre ou suivre une gigantesque reconstitution. Mais en venant à Waterloo, c'était aussi l'occasion de découvrir un peu de notre patrimoine et de notre terroir belge...  celui de ma région d'adoption depuis 10 mois déjà.

Non loin du dernier quartier générale de Napoléon, se trouve une parcelle faisant partie de la plus ancienne pépinière de Belgique. Philippe Rosy, entrepreneur, esthète et homme de goût, s'installe dans ce lieu chargé d'histoire. Il décide de remettre à l'honneur un fruit, véritable patrimoine belge présent dans les vergers des magnifiques fermes en "carré"du Brabant Wallon : la pomme !

En reprenant cette culture quelque peu oubliée non loin du célèbre champs de bataille, le nom du projet sonne alors comme une évidence : les Vergers de l'Empereur.




Depuis juin 2015, on y produit un délicieux jus de pomme selon un procédé artisanal du XIXème siècle et issu de la culture biologique d'une grande variété de pommes anciennes en total respect avec la nature. Ces dernières sont choisies pour leur côté rustique, à longue conservation naturelle. Elles donnent un merveilleux breuvage, tout doux et légèrement sucré à consommer bien frais. À la dégustation, c'est juste un pure nectar ! Il est conservé dans de magnifiques bouteilles en verre soufflées à la bouche en Italie. Ces bouteilles apportent le juste cachet à ce produit "haut de gamme".

Aussi, afin de commémorer le bicentenaire de la Bataille de Waterloo, les Vergers de l’Empereur en collaboration avec le Manoir d’Apreval ont décidé de mettre à l’honneur un délice du terroir français en proposant en série limitée un Calvados Réserve du Bicentenaire 2015 (Appellation Calvados Pays d’Auge Contrôlée) qui se déguste avec sagesse aussi bien frais à l’apéritif qu’à température ambiante en digestif.
Son goût rafraîchissant et fruité est le résultat d’un assemblage de plusieurs millésimes de Calvados AOC Pays d’Auge de 4 à 6 ans d’âge.


Le jus de pomme et le calvados sont deux produit d'exception grâce à un savoir-faire artisanal et ancestral. Le jus de pomme trouvera sa place sur les tables familiales du dimanche et le Calvados ravira les connaisseurs.
Visitez et découvrez les différents produits sur leur site http://lesvergersdelempereur.com/ ainsi que leur boutique en ligne.
N'hésitez pas non plus à cliquer sur leur page facebook :  https://www.facebook.com/lesvergersdelempereur?fref=ts

Remerciement tout particulier à Aurélie pour cette belle découverte !

samedi 27 juin 2015

Pizza à la ricotta et au miel

J'étais une tueuse de cactus ! Le jardinage n'a jamais été mon truc et oui, j'étais capable de faire crever une pauvre plante grasse. J'ai toujours été plus douée pour nourrir un estomac que faire pousser une plante. En bref, j'étais litéralement toxique pour nos amis les végétaux et je signais un arrêt de mort en achetant une plante ! Pourtant, il m'a fallu changer pour voire se concrétiser mes rêves de jardin fleuri. Exit la "végétopathe"!!! Binette et truelle à la main, j'ai traqué les mauvaises herbes, titillé les bestioles vivants dans mes parterres et retourné le sol. Oui, il a fallu que je m'y colle ! Pour que mes envies prennent vie, j'ai planté des roses, des pivoines, des marguerites, des hortensias, des agapanthes, des anémones , des digitales, de la lavande... et une glycine qui pousse doucement sur la façade. J'ai même un petit jardin aromatique. Après quelques (hum! beaucoup de...) conseils de ma maman, et bien... ça fleurit !!! Aurais-je attrappé la main verte ???

En tous les cas, c'est un vrai plaisir de vivre un peu plus dehors, au milieu de cette palette colorée et parfumée. Dès qu'il fait beau, un peu de bouquinage sur la terrasse, un petit dej au soleil, un barbecue le soir... Et tiens !!! Qu'est-ce qu'on mange en ce moment ??? Je ne suis pas prête à transformer mon blog en "Steph in the jardin" même si un miracle s'est opéré en moi et que je n'assassine plus ces pauvres végétaux....
Bien entendu, entre les jours de pluie, c'est le plaisir de faire des barbecues. Mais pas que... Aujourd'hui, je vous propose une pizza "blanche" tout en sucré-salé... Parfaite pour les soirées d'été accompagnée d'une petite salade ou pourquoi pas sur le buffet d'un brunch le dimanche.



Ingrédients (pour 4 personnes)

250 g de pâte à pain du boulanger (ou à défaut une pâte à pizza du commerce)
250g de ricotta
4 càs de miel liquide
3 oignons
25 g de beurre
1 branche d'origan frais
sel et poivre du moulin
 

Pelez et émincez les oignons. Dans une poêle, faites fondre le beurre, puis versez les oignons. Laissez-les s'attendrir et comptez 15 minutes de cuisson en remuant de temps en temps. Evitez de trop les colorer. Laissez ensuite tiédir.

Pendant ce temps, dans un bol, fouettez la ricotta avec 2 cuillères à soupe de miel, du sel et du poivre. Incorporez les oignons.

Préchauffez le four à 240°C
Tapissez la plaque du four avec du papier sulfurisé. Etalez-y la pâte à pain (ou déroulez la pâte à pizza). Tartinez la pâte de la préparation à la ricotta. Ciselez l'origan et saupoudrez la pizza. Répartissez le reste du miel en filet régulier, puis enfournez pour 15 à 20 minutes. La pizza doit être dorée.

Servez sans attendre avec une petite salade de roquette.

Vous pouvez éventuellement ajouter quelques lardons sur la pizza. Faites les précuire dans une poêle anti-adhésive avant et éliminez la graisse. Répartissez les lardons sur la pizza avant de l'enfourner.


samedi 16 mai 2015

Tarte aux pommes et à la fleur d'oranger


Qui veut une part de cette jolie tarte cuisinée à 4 mains ce matin ???

Je ne suis pas peu fière de mon petit chef qui m'a bien aidé en cuisine aujourd'hui... Enfin "petit"chef... plus si petit que cela. C'est avec un "pré-ado"que je touille dans la pâte et il est loin le temps où il mettait la moitié de la farine à côté du bol. Pour le coup, c'est un joli mariage entre une pomme acidulée et quelques ingrédients qui nous emmènent un peu plus vers le Sud. Salutaire en ce jour un peu maussade en Belgique... réconfortant et surtout très gourmand.






Ingrédients
1 rouleau de pâte brisée
5 pommes acidulée (granny-smith)
60 + 30 g de sucre
100 mL de crème épaisse
1 oeuf
1 càs d'eau de fleur d'oranger
2 càs de pignons de pin
3 feuilles de romarin
1 noisette de beurre

Préchauffez le four à 180

Beurrez un moule à tarte et foncez-le avec un rouleau de pâte brisée. Enlevez la pâte excédentaire.
(Vous pouvez éventuellement utiliser le papier sulfurisé accompagnant le rouleau de pâte au lieu de beurrer un moule ou un cercle à pâtisserie).
Piquez la pâte avec l'aide d'une fourchette.

Pelez et évidez les pommes. Coupez-les en quartiers, puis chaque quartier en fines lamelles. Disposez-les sur le fond de tarte.

Dans un bol, fouettez 60 grammes de sucre, l'oeuf, la crème épaisse et l'eau de fleur d'oranger. Versez cette préparation sur les pommes. Ajoutez les pignons de pin et ciselez le romarin. Poudrez toute la surface de la tarte avec les 30 grammes restants de sucre.

Enfournez pour 50 minutes environ. La tarte doit être joliment dorée. 
laissez tiédir. Démoulez. Servez tiède ou froid.

dimanche 10 mai 2015

Tartelette à la portugaise "express" par Jamie Oliver

Jamie Oliver... Tout le monde connaît : c'est le beau gosse qui cuisine outre Manche ! Je ne sais pas pourquoi, j'ai toujours regardé ses livres d'un oeil distrait. Peut-être parce que j'avais déjà acheté des recueils de recettes écrites de la main d'un autre chef ultra médiatisé... Et qu'au moment de passer à table, c'était loin d'être waouw !  Je me suis dit "qu'elle soit, américaine, française, britannique, ou venue d'un obscure pays, je ne remplirai plus le compte en banque d'une star de la casserole ! F-I-N-I !!! Comme quoi,  il n'y a que les imbéciles qui ne changent pas d'avis... 
Jamie, je l'ai redécouvert un peu par hasard, en zappant sur une de ses émissions. En quelques instants, j'ai complètement accroché à son menu prêt en 30 minutes à tel point que j'ai acheté son bouquin  quelques jours après.... et même que d'autres ont suivi les semaines suivantes. J'ai fait une entorse à la règle ? Oui et j'ai bien fait ! Car ici, on a complètement adhéré en testant plusieurs de ses recettes....
Alors... soyons honnêtes ! Je suis loin d'avoir la dextérité de cet irrésistible "englisg cook" et les menus en 30 minutes chrono se transforment en menu 60 minutes préparé à 4 mains, surtout quand on compulse la recette plusieurs fois tout en cuisinant (avec un record de 40 minutes avec l'aide de mon chéri et en connaissant la recette par coeur). Mais peu importe ! Car les recettes de Jamie sont justes magiques : toujours d'une grande simplicité, une petite touche d'extravagance en plus.

Même si on dit souvent qu'un cuisinier n'est pas un pâtissier, j'ai pourtant choisi de vous faire découvrir la recette d'un de ses desserts. Ce n'est pas non plus une pièce montée, mais avec trois fois rien, sans chichis et en un minimum de temps, vous allez réaliser une petite tuerie.






Ingrédients ( pour 6 tartelettes)

1 rouleau de pâte feuilletée
125 g de crème fraîche 35% m.g.
1 oeuf
1 càc d'extrait de vanille
5 càc de sucre roux de canne
1 orange
cannelle en poudre

Préchauffez le four à 200°C

Déroulez la pâte feuilletée sur le plan de travail. Saupoudrez quelques pincées de cannelle sur toute la surface de la pâte.  Roulez à nouveau la pâte et coupez 6 tronçons de taille identique. Déposez chaque tronçon dans un moule à muffin. Avec vos doigts, travaillez chaque tronçon et étirez la pâte de telle manière à ce qu'elle soit bien plate dans le fond et qu'elle remonte bien sur les parois des moules. Retroussez-la sur le dessus du moule pour former des bords de vos tartelettes.
Enfournez entre 8 et 10 minutes dans le haut du four.

Pendant ce temps, dans un bol, fouettez la crème avec l'oeuf, une cuillère à soupe de sucre roux et le zeste de l'orange.

À la sortie du four et à l'aide d'une cuillère, pressez à nouveau la pâte contre les parois des moules.
Versez la préparation à la crème dans chaque tartelette (il m'est resté un peu de fourrage dans le bol).
Enfournez à nouveau dans le haut du four pour 10 minutes.

Dans une petite casserole chauffée à feu vif, versez le jus de l'orange et ajoutez 4 cuillère à soupe de sucre roux de canne. Mélangez et surveillez bien la cuisson pour obtenir un caramel.

À la sortie du four, si vos tartelettes sont encore un peu molle, laissez-les durcir en tiédissant. Ajoutez le caramel sur la surface des tartelettes. Laissez prendre le caramel et ensuite démoulez.

Dégustez légèrement tiède !

dimanche 12 avril 2015

Concombre à l'indienne

Je sais, je sais ! Ma dernière recette date un peu. La Saint Patrick est déjà loin et les cookies au Baileys sont de lointains souvenirs. Je n'ai pas beaucoup d'excuses à part le temps... des moments juste à moi qui sont de plus en plus rares. Depuis que j'ai déménagé, il y a bien entendu les trajets pour rejoindre Bruxelles le matin et rentrer chez moi le soir. Oh! je ne ne me plains pas, mais après  le boulot et la route, les instants partagés avec les enfants sont précieux.
Forcément, une maison demande plus d'entretien qu'un appartement et puis l'arrivée du printemps nous amène au jardin et aux joies du jardinage ! Et le temps file, file, file.
Laisser mon blog en désuétude m'a d'abord rendu malade. Si un blog a besoin d'écrits et de photos pour vivre, je me suis vite rendue compte que j'avais également besoin de lui. Coucher mes humeurs avant de partager une recette, prendre des photos de mes plats, tout cela fait partie de moi maintenant. Et je prends un réel plaisir à faire vivre ce blog. Etant un peu perfectionniste dans l'âme, j'essaie de soigner mes textes et mes photos. J'ai essayé de m'améliorer au cours de ces 4 années déjà passées avec vous et je suis plutôt fière de mon bébé. Il n'est peut-être pas le plus beau, ni le meilleur, ni le plus visité, mais il est tel que je le voulais. Et je n'ai pas envie de le changer, même si cela prends du temps.  En sachant cela, j'ai dû me faire une raison : publier moins mais garder le blog tel qu'il est. J'espère que vous aurez toujours du plaisir à revenir me lire et à découvrir mes recettes, même si il y en a moins.

Mais si nous revenions au sujet qui nous préoccupe : le concombre puisque c'est lui qui est dans le titre de la recette.
La saison des barbecues est ouverte, les amis ! Avec 25 degrés sur la terrasse ce vendredi, ça fleurait bon la grillade dans les jardins avoisinants.  Prendre un apéro, dippez dans des tapenandes, les doigts de pieds en éventails sous le soleil pendant que les braises prennent, ça c'est la belle vie ! 
Un barbecue, ce n'est pas que de la viande qui cuit sur une grille, c'est aussi des accompagnements : salade, taboulé, pâtes froides, etc... Aujourd'hui, j'ai choisi de mettre en valeur le concombre. J'avoue : ce légume n'est pas vraiment mon copain. J'en utilise un peu pour mes suchis ou j'en agrémente mon taboulé mais il n'est jamais la star d'une recette chez moi. Par contre, mon mari adore. Alors de temps en temps, il faut bien faire des efforts pour contenter tout le monde. Et généralement, ça paye ! Parce que ce concombre-là, j'en ai mangé plus que de raison ! C'est encore une fois d'une grande simplicité et avec une petite touche d'exotisme en plus, s'il vous plaît ! 

Pour la coriandre, c'est vrai que ça passe ou ca casse... mais ici ça passe... et même très bien. À vous de tester et de peut-être l'adopter à l'occasion d'un prochain bbq ! Car le concombre qui fait sa vedette, ça donne cela :



Ingrédients (pour 4 à 6 personnes)

1 concombre (environ 400g)
300 g de yaourte à la grecque
50g de raisins secs blonds
1 càc de curry en poudre (de bonne qualité)
1 bouquet de coriandre
sel et poivre du moulin
Pain naan en accompagnement

Lavez le concombre à l'eau claire et essuyez-le avec du papier absorbant. Emincez-le en fines rondelles. Placez-les dans une passoire, salez-les et laissez dégorger pendant 30 minutes.

Mélangez le yaourt, le curry, les raisins et la coriandre hachées au préalable dans un saladier.

Essorez les concombres délicatement à l'aide de vos mains et en plusieurs fois. Versez-les au fur et à mesure dans le saladier. Mélangez avec la préparation au yaourt. Rectifiez l'assaisonnement. Réservez au frigo.

Servez frais avec une grillade et quelques triangles de pain naan passés également sur la grille du barbecue quelques instants.

dimanche 15 mars 2015

Irish Cream cookies au chocolat au lait

Ma passion pour l'Irlande reste toujours intacte même si mon dernier passage remonte à 4 ans ! 
Pour mardi, Saint Patrick oblige... je vous ai préparé de délicieux cookies au bon goût de Baileys.
Dénichée dans un livre sur les cookies, cette recette attendait le 17 mars avec impatience.


Ingrédients (pour 20 cookies)

130 g de beurre demi-sel mou
100 g de sucre roux de canne
50 mL de Baileys (crème de whiskey)
75 g de noisettes
200g de pépites de chocolat au lait
180 g de farine
1 càc de levure chimique (baking powder)
1 càc de Ricoré (café soluble)


Préchauffez le four sur 180°C

Hachez les noisettes grossièrement à l'aide d'un couteau. Placez-les sur une plaque allant au four et enfournez pour 5 minutes pour les torréfier. Réservez.

Dans le bol de votre robot muni de la feuille, travaillez le beurre mou et le sucre roux. Si vous návez pas de robot, utilisez un grand bol et une cuillère en bois.

Versez le Baileys. Mélangez à nouveau.

En une seule fois, ajoutez la farine, la levure chimique, le Ricoré, les pépites de chocolat au lait et les noisettes torréfiés. Amalgamez tous les ingrédients. A peine la pâte formée, arrêtez de la travailler.

Formez 20 boules avec les mains. Aplatissez-les légèrement et réservez-les au frigo pendant 30 minutes.

Préchauffez le four sur 180°C à nouveau.

Disposez-les sur une plaque allant au four recouverte de papier sulfurisé en les espaçant bien. Enfournez pour 12 minutes si vous les aimez moelleux, 14 minutes si vous les aimez un peu plus craquants.

À la sortie du four, laissez-les encore deux minutes sur la plaque avant de les transférer sur une grille. Laissez tiédir ou refroidir complètement.

À déguster avec un bon café le soir ! (encore tièdes, ces cookies sont une vrai merveille !)

mercredi 18 février 2015

Dolce d'Amalfi

L'Italie.... Souvenir d'un séjour en amoureux dans ce pays magnifique.... tout simplement comme ça, sans raison, tout m'est revenu en bloc. 
L'Italie... Tout m'y attire : ses paysages, sa culture, son histoire, son architecture, sa gastronomie.... Oh oui !  Comment ne pas succomber à tous leurs produits, de l'huile d'olive aux fromages, en passant par leur vins ou leurs célèbres gelati !!! J'y retournerai bien volontier, me ballader dans les rues d'un petit village toscan, déguster des plats typiques dans un petit restaurant et surtout remplir mon coffre de voiture de denrées précieuses et délicieuses. Mais reviens sur terre, Stéphanie ! Demain, c'est le labo qui t'attends et plein de petits analyses ! Le soleil ne chauffera pas ton visage... au mieux, tu le verras derrièrre les carreaux. Et ce ne sont pas les pâtes "maison" d'une mama italienne mais bien le plat du jour de la cantoche que tu dégusteras.
Je ne sais pas pourquoi mais pour l'instant, mes envies culinaires sont italiennes... sans doute le besoin d'un peu de "dolce vita" pour rompre avec le sempiternelle "boulot-métro-dodo".  Une pause s'impose ! Et avec un dessert en prime venant du joli blog "un déjeuner de soleil". C'est un cake tout moelleux, un peu humide, citronné juste comme il faut pour le "peps" et quelques pistaches qui apporte un peu de "crack" à l'ensemble. Une jolie découverte en cette période où les agrumes sont les reines des étals. Voilà de quoi remonter le moral en attendant le retour des beaux jours !



Ingrédients

2 citrons non traités
140 g de sucre glace
70 g de beurre mou
50 g de ricotta
la pulpe d'1/2 gousse de vanille
2 oeufs
120 g de poudre d'amande
90 g de farine
40 g de farine de riz
1 càc bombée de levure chimique (baking powder)
2 càs de pistaches décortiquées
100 g de lait entier
1 pincée de sel
100 g de sucre
250 mL d'eau


Préchauffez le four sur 160°C

Dans un bol, tamisez ensemble la farine, la farine de riz, et la levure chimique. Réservez.

Zestez les deux citrons et récoltez le jus de l'un des deux. (Ma foi, n'hésitez pas à boire le jus du second citron... c'est parfait pour combattre les vilains microbes du moment).

Dans le bol de votre robot muni du fouet, travaillez le beurre mou, le sucre glace et la ricotta pour obtenir une préparation homogène et crémeuse. Ajoutez la vanille et les zestes de citron. Baissez le robot sur la plus petite vitesse et incorporez les oeufs un à un. Ensuite, ajoutez la poudre d'amande et la pincée de sel. Incorporez ensuite le mélange de farines et de levure. Pour terminer, versez le lait à la pâte et mélangez. Ajoutez les pistaches et mélangez une dernière fois délicatement.

Versez cette préparation dans un moule de 20 cm de diamètre recouvert de papier sulfurisé. Enfournez pour 40 minutes. A la fin de la cuisson, la surface doit être dorée ; le gâteau encore un peu mou mais la pointe d'un couteau doit en ressortir sèche.

Laissez tiédir avant de démouler.

Pendant ce temps, préparez le sirop : prenez un poêlon et versez l'eau, le sucre et le jus de citron. Portez à ébullition pendant 15 minutes. Laissez ensuite refroidir.

Lorsque le gâteau est tiède, versez un peu de ce sirop sur sa partie supérieure.

Dégustez tiède ou froid au goûter. Sous une cloche, il peut se conserver jusqu'au lendemain... si les gourmands ne sont pas passés avant.

dimanche 1 février 2015

Pâte à tartiner "maison" caramel et chocolat ou la petite bombe à tartiner de Dorian

Bon voilà, Steph a balancé sa recette pour la chandeleur. Et voilà fini pour cette année ???? Ben non ! Parce que c'est bien de vous offrir du salé, mais mon coeur penche irrémédiablement, irrésistiblement  vers le sucré quand on me parle de crêpe. Flambez-la telle une crêpe suzette  et je suis au paradis. Mais voilà, au goûter, il n'y a pas que des pyromanes n'est-ce pas... il y a ceux qui sucre la crêpe , d'autres qui  la tartine... Alors à table, on pose quelques confitures ("maisons"de préférence), du beurre de cacahuètes, de la cassonade, du sirop d'érable, et même du dulce de leche. Je crois qu'on a déjà essayé beaucoup de chose à la maison mais si j'ai le malheur d'oublier un certain pot de pâte à tartiner chocolatée bien connue, je risque purement et simplement la révolte en bout de table. Ça râle, ça grogne, et ça s'en va pour certain en laissant la crêpe dans l'assiette. Faites des enfants... qu'il disait ! Mais si seulement ça s'arrêtait là, mais non ! Il y en a bien un parmi les grands pour dire "oh tiens ! Il n'y a  pas de N.... ???" avec une petite pointe d'exaspération dans la voix. "Non, je l'ai fini à la petite cuillère hier !!! Désolée...". Et voilà, l'ambiance est plombée.

On a beau parler de l'huile palme dans ce truc, il y a aussi quelque chose qui provoque cette addiction, quelque chose qui me pousse à le tartiner sur mes tartines, sur mes crêpes et même à l'utiliser comme ingrédients dans mes biscuits. Et oui, j'avoue, c'est tellement bon que je suis capable d'en manger à la petite cuillère. Est-ce pareil avec une pâte à tartiner faite soi-même ??? En cette veille de chandeleur, je me suis donc penchée sur la question....
C'est sur le blog de Dorian que j'ai trouvé mes réponses en choisissant... comment dire cela.... une véritable bombe. Je ne m'attendais pas à ça ! Alors oui, la texture est un peu grumeleuse mais apparemment c'est le cas pour toutes les recettes similaires. Au-delà de ça, c'est un véritable piège à gourmands.  À noter qu'il faut penser à protéger les pots en les enfermants dans un placard. Ici, nous étions deux, armés de petites cuillères, prêts à s'enfiler les pots avant même de les poser à table à côté des crêpes.



Ingrédients

150 g de chocolat culinaire au caramel
50 g de chocolat noir culinaire
100 mL de crème fraîche 35% m.g.
30 g de beurre demi-sel
150 mL de lait concentré sucré
90 g de poudre de noisette (la plus fine possible)

Faites fondre au bain marie les deux chocolats.
Dans une petite casserole, chauffer la crème et le beurre.
Versez tous les ingrédients dans le bol de votre mixeur. Mixez jusquà l'obtention d'une pâte homogène. Conservez dans des pots en verre (à confiture par exemple).

Pour la conservation, en me renseignant un peu, on peut les conserver deux semaines au frigo, à condition de les sortir une bonne demi-heure avant dégustation, histoire que la pâte se détende un peu.


samedi 31 janvier 2015

Ficelles picardes


Mais pourquoi faut-il que la chandeleur tombe un lundi cette année ? Parce que la Terre tourne autour du soleil en 365 jours  et non en 364, tiens ! Contrairement à 364, 365 n'étant pas divisible par 7 (nombre de jour dans une semaine ), on a un petit jour de trop au bout des 52 semaines qui forment l'année. Du coup, les dates avancent d'un petit jour chaque année, sauf les années bissextiles où elles avancent de deux jours.... Vous me suivez ??? En gros, l'année dernière, la chandeleur, c'était dimanche et cette année, c'est lundi. Et tout ça pour dire qu'on devrait décréter un jour ferié pour le 2 février, histoire de faire sauter la crêpe dans la poêle en prenant son temps !!! Et pas en revenant stressé comme un ou une malade du boulot ! En plus j'ai zumba le lundi ! Moi, je peux carrément oublier les crêpes ce jour-là.
Mais bon, je me rattrapperai ce dimanche, et le dimanche d'après et sans doute encore le dimanche suivant. Vives les crêpes !!! Moi, je vous le dis !!!

Pour ceux qui auront envie de fêter comme il se doit ce jour de chandeleur et qui auront le temps de cuisiner ce lundi contrairement à moi qui vais aller me remuer sur de la musique de fous, , j'ai été vous pêcher une recette un peu "tradi" pour un petit dîner sympa, recette salée de surcroît... ça changera, moi qui vous balance des crêpes sucrées en veux-tu en voilà depuis 4 ans. 
Et  puis,  le "tradi", c'est tendance... 
Des ficelles picardes donc ! Rien de bien compliqué comme d'hab !  Quelques ingrédients faciles à trouver et le tour est joué.



Ingrédients (pour 4 crêpes, soit 4 personnes)

pour les crêpes :
125 g de farine fermentante
2 oeufs
1 pincée de sel
1 càs d'huile d'olive
300 mL de lait entier
beurre pour la cuisson

pour la duxelles :
500g de champignons bruns de Paris
1 échalote
20 g de beurre
2 càs de crème épaisse
sel, poivre du moulin

finition :
4 tranches d'un excellent jambon cuit
4 càs de crème épaisse
gruyère râpé

Dans un bol, placez la farine avec la pincée de sel. Ajoutez l'huile et les oeufs. Commencez à mélanger avec un fouet tout en ajoutant le lait. Lorsque la pâte est bien lisse, laissez reposer la pâte à crêpe pendant une demi heure. 

Pendant ce temps, préparer la duxelles de champignons. Laver rapidement les champignons à l'eau claire et essuyez-les. Hachez finement ces derniers.
Pelez l'échalote et hachez-la également.
Dans une poêle chauffée à feu moyen, faites fondre le beurre. Versez l'échalote hachée. Remuez et laissez colorer quelques instants avant d'ajouter les champignons. Salez et poivrez et poursuivez la cuisson sur feu moyen, les champignons vont rendre de l'eau. Une fois l'eau bien évaporée, ajoutez la crème épaisse et rectifiez l'assaisonnement si nécessaire. Réservez.

Dans un crêpière ou une poêle (diamètre de 25 cm environ) chauffée à feu moyen, déposez une petite noisette de beurre. Enduisez bien toute la surface de la poêle.
Déposez une louche de pâte et uniformisez la couche de pâte sur toute la surface de la poêle. Quand le dessous de la crêpe est dorée, retournez-la et terminez la cuisson. Réservez les crêpes sur une assiette.
Avec les quantités ci-dessus, j'ai préparé 6 crêpes. 
 
préchauffez le four sur 200 °C

Sur une crêpe, déposez une tranche de jambon. Ajoutez les champignons en formant une ligne. Roulez le tout . Déposez la crêpe dans un plat allant au four. Procédez de même avec trois autres crêpes.

Tartinez le dessus de chaque crêpe avec une cuillère à soupe de crème épaisse. Saupoudrez de fromage râpé. Enfournez et gratinez.

Servez ces crêpes avec une petite salade agrémentée d'une vinaigrette. Cela apportera une touche de fraîcheur au repas, la ficelle picarde étant très copieuse !

dimanche 25 janvier 2015

Sauce Bolognaise, la fameuse recette de la Maman de Cristina

Vous allez me dire... "tiens, encore une recette de bolo sur le net ! Une de plus, une de moins... Bon... ! ". Chacun, chacune a sa façon de cuisiner une sauce bolognaise. Pour vous dire,  ma maman a la sienne, moi j'ai aussi la mienne et vous avez sans doute la vôtre. Cependant, j'avais très envie de mettre à l'honneur la recette d'un petit bout de femme que j'apprécie énormément, italienne de surcroît, et au caractère bien trempé !!! Cette dame, c'est la maman de ma collègue Cristina. Surnommée "Mamy ", toujours de bonne humeur, une énergie folle, rigolote, gentille et attentionnée j'aimerai être comme elle à 80 ans ! Elle répète souvent qu'il faut s'amuser et rire dans la vie ! J'ai une pensée émue pour elle car je sais qu'elle traverse des choses pas faciles et je lui envoie toute mon affection et une tonne de bisous. 

Recevoir une invitation à dîner de la part de Cristina et de sa maman, c'est toujours le gage de bien manger (et de bien boire...). La dernière fois, c'était donc un incontournable spaghettis bolognaise au menu. Aaah ! Quelle sauce, les amis ! Rien à voir avec une sauce faite à la va-vite. Non, celle-là a mijoté pendant de longues heures et puis sourtout il y a un ingrédient essentiel : une bonne rasade de vin rouge ! C'est que mamy est une coquine ! Non mais plus sérieusement, sa recette se rapproche, du point de vue des ingrédients, du fameux ragù alla bolognese. 

Depuis lors, nous avons adopté la sienne. Elle a éclipsé celle que j'avais l'habitude de faire, une version nettement plus express. Aujourd'hui, et pour le plus grand plaisir des papilles je vous confie la recette de mamy. Vous verez, elle est sans fioriture, juste de bons légumes, du haché de qualité, du vin rouge et du temps. Oui du temps ! Car plus elle mijote,  plus elle est goûteuse.



Ingrédients (pour 4 à 5 personnes)

500 g de haché porc et boeuf
2 carottes
2 tiges de céleri
1 échalotte
350 mL de vin rouge
660 g de passata aux tomates cerises
2 feuilles de laurier 
1 càc de sucre
1 filet d'huile d'olive
Sel et poivre du moulin

Pelez les carottes, lavez les tiges de céleri. Taillez une brunoise avec ces deux légumes.

Pelez et hachez  l'échalotte.

Versez un filet d'huile d'olive dans une cocotte chauffée à feu moyen. Faites-y blondir l'échalotte hachée. Ajoutez la brunoise de carotte et de celeri. Poursuivez la cuisson quelques minutes en mélangeant de temps en temps avant d'y déposer la viande. A l'aide d'une spatule en bois, détaillez le haché en morceaux tout en le mélangeant aux dés de légumes. Salez et poivrez une première fois.
Lorsque la viande est cuite, versez le vin. Laissez sur feu moyen pendant une quinzaine de minutes et baissez le feu ensuite. Ajoutez le laurier et laissez l'alcool s'évaporer doucement deux bonnes heures.

Pour ma part, je laisse reposer la viande dans le reste de vin toute une nuit au frais.

Le lendemain, réchauffez la viande sur feu doux. Après dix minutes, ajoutez la passata. Mélangez. Incorporez une petite cuillère à café de sucre pour adoucir l'acidité des tomates. Rectifiez l'assaisonnement à votre goût. Laissez mijoter de longues heures (au moins 3 heures) en mélangeant de temps de temps.

Servez avec des pâtes, bien entendu et du parmesan râpé.

dimanche 18 janvier 2015

Cookies Maxi pépites de chocolat


Je n’ai pas essayé de nouvelles recettes ces temps-ci. Après avoir préparé plusieurs galettes des rois, j’ai vidé mes placards, et terminé  ce qui me restait des fêtes. Et puis, abasourdie, choquée, attristée par l’actualité , j’ai préféré laisser passer quelques jours. 



C’est justement en “raclant mes fonds de tiroir”que je me suis aperçue qu’il me restait plusieurs paquets de pépites de chocolat noir. Rondes, carrées, petites, grosses, je les ai toutes mélangées pour obtenir un bon 200 grammes. Parfait  pour assouvir une envie de cookies extra chocolaté… car j’ai toujours en mémoire ceux de Ben’s Cookies de Londres. Aaah !  Souvenir, souvenir !!! Enormes, croustillants à l’extérieur, moelleux à l’intérieur, le chocolat de pépites gigantesques encore un peu coulant… Impensable , que dis-je, impardonnable de ne pas passer par la petite boutique de Covent Garden, rien que pour croquer un de ces biscuits encore tiède. A mon sens et jusqu’à présent, c’est le Saint Graal du cookies...
Alors les miens, ne sont pas londonniens, mais je n’en suis pas peu fière. En optant pour du beurre salé et en doublant quasiment la quantité de pépites que j’utilise habituellement, j’ai obtenu une petite merveille, confirmée par des goûteurs un peu plus impartials que mon chère et tendre mari. Allez ! On adhère à la recette par ici… Et vous ? Cette recette vous tente ???

Ingrédients (pour +/- 15 cookies)
130 g de beurre salé mou
100 g de sucre roux de canne
1 oeuf
1 càc d’extrait de vanille
180 g de farine
1 càc de levure chimique (baking powder)
200 g de pépites de chocolats noirs (mélange de tailles différentes)

Dans un bol, mélangez la farine et la cuillère à café de levure chimique.

Dans le bol de votre robot muni de la feuille, déposez le beurre et le sucre roux. Mélangez à petite vitesse, voir à moyenne vitesse , ces deux ingrédients.

Dans un petit bol, battez l’oeuf avec l’extrait de vanille et ajoutez-les dans le bol du robot. Mélangez le tout. Versez ensuite la farine en une seule fois et faites repartir votre robot à petite vitesse. Dès que la farine est bien incorporée à la pâte, ajoutez les pépites de chocolat noir. Mélangez quelques secondes au robot.
Formez une quinzaine de boules de pâte avec les mains. Laissez-les reposer 30 minutes au frigo.

Préchauffez le four à 180°C

Sur une plaque allant au four recouverte de papier sulfurisé,  déposez les boules de pâte légèrement aplaties au préalable. Enfournez pour 13 à 15 minutes environ. A la sortie du four, laissez reposer les cookies encore quelques minutes sur la plaque avant de les transferrer sur une grille . Lorsque les cookies ont refroidi, succombez ou conservez-les dans une boîte en fer.

dimanche 4 janvier 2015

Galette des rois frangipane & pommes flambées

Une bonne et heureuse année 2015 à tous ! 



Et c'est reparti pour 365 jours ! Le mois de janvier est arrivé avec son lot de bonnes résolutions... que nous ne tiendrons pas... Allons ! Il faut bien se l'avouer : elles seront déjà oubliées en février. Alors comme l'a écrit un bon pote à moi : ne nous mettons pas la pression et mangeons à notre faim, buvons un petit coup de temps en temps et faisons nous plaisir en famille et entre amis.
Entièrement d'accord !!!

Premier plaisir de l'année (et première entorse à nos bonnes résolutions...), c'est bien entendu la galette des rois. Cette année, et pour nous rappeler, qu'il est bon de manger nos produits locaux, je vous ai mitonné une galette aux pommes. Et parce que je suis gourmande, il y aura de la frangipane aussi... et parce que je ne suis décidément pas sage, les pommes seront flambées avec une lichette de calvados.... tout un programme ! 

Pourquoi ce choix cette année ? Parce que je suis belge et que nos producteurs sont en difficulté. Si les poires se sont apparemment bien écoulées, c'est un peu moins le cas des pommes. Alors je mets à l'honneur la Jonagold, la pomme belge par excellence et puis j'aime son goût sucré et acidulé et sa belle tenue en cuisson. Je me permets également de relayer une seconde fois la campagne "Devenons belgétariens" qui priviligie nos produits locaux.
Ensuite, je ne peux pas concevoir une galette en pâte feuilletée sans sa frangipane. Alors ce sera une double couche de gourmandise pour fêter l'arrivée des rois mages et clotûrer ainsi en beauté cette période de fêtes.





Ingrédients :

Pour les pommes flambées :

3 pommes "jonagold"
25 g de beurre
calvados

Pour la crème pâtissière :
250 mL de lait
50 g de sucre
15 g de maizena
1/2 gousse de vanille
3 jaunes d'oeufs

Pour la crème amandine et la galette
125 g de crème pâtissière préparée "maison"
100 g de sucre
100 g de beurre
100 g de poudre d'amande
2 oeufs + 1 jaune
Extrait d'amande amère
2 pâtes feuilletées.
Une fève, un petit santon,...
un peu de sirop d'érable



Préparation de la crème pâtissière:
Dans un poêlon, versez le lait avec la demi gousse de vanille fendue et grattée. Chauffez le lait. Une fois l'ébullition atteinte, placez le poêlon hors du feu et laissez infuser la vanille pendant 3 minutes.
Dans un bol, mélangez les jaunes d'oeufs avec le sucre puis ajoutez la maizena.
Retirez la gousse de vanille du lait, et versez-le en filet sur la préparation aux oeufs tout en fouettant. Laissez ensuite épaissir cette préparation à feu doux en remuant. Faites refroidir avant utilisation.
Préparation de la crème amandine:
Dans un bol, fouettez le beurre mou avec le sucre jusqu'à obtention d'une consistance crémeuse. Ajoutez les oeufs un par un. Mélangez. Incorporez petit à petit la poudre d'amandes sans cesser de fouetter. Aidez-vous d'un batteur électrique ou utilisez un robot. Incorporez 125 g de crème pâtissière.
Ajoutez pour terminer une peu d'extrait d'amande amère à la préparation selon votre goût.
 
Préparation des pommes :
 
Pelez les pommes et enlevez le trognon. Coupez chaque pomme en 4 et ensuite chaque quartier en 5 ou 6 lamelles.
 
Dans une poêle chauffée à feu moyen, faites fondre le beurre. Ajoutez les pommes. Remuez délicatement de temps en temps et laissez colorer les morceaux de pommes. Lorsque ces dernières sont tendres et bien dorée, ajoutez une lichette de calvados et flambez. Laissez tiédir

Préparation de la galette :
Sur une plaque à pâtisserie tapissée de papier sulfurisé, déroulez la première pâte feuilletée. Disposez les pommes en laissant un bord libre de pâte feuilletée de 5 centimètres. Répartissez la crème par dessus les pommes, en utilisant une poche à douille  et en dessinant un colimaçon avec la crème amandine.  Enfoncez la fève. Avec un pinceau, humidifiez le bord avec un peu d'eau et recouvrez avec la seconde pâte feuilletée. Pincez les bords pour faire adhérer les deux pâtes feuilletées l'une à l'autre.
Réservez au réfrigérateur 30 minutes
Préchauffez le four sur 220°C
Avec un couteau ou une fine lame, tracez des traits sur le dessus de la galette (rosace, croisillons,...) et creusez un petit trou de 5 millimètres au centre.
Mélangez le jaune d'oeuf avec un peu d'eau et badigeonnez la galette. Remettez-la au frais pendant 5 minutes. Après ce délai, badigeonnez à nouveau de jaune d'oeuf.
Enfournez pour 10 minutes à 220°C , ensuite réduisez la température du four à 180°C. Au moment de changer la température, descendez la galette d'un étage dans le four et poursuivez la cuisson pendant 15 minutes. Surveillez la fin de la cuisson.
A la sortie du four, lustrez la pâte feuilletée avec un peu de sirop d'érable. Cela lui donnera un joli aspect brillant.
Laissez refroidir sur une grille.
Dégustez ! Retrouvez la fève et désignez le roi du jour !!!