dimanche 26 janvier 2014

Flapjacks... la recette facile !

J'ai cru naïvement qu'une fois 2013 passé, la poisse qui m'a collé aux basques pendant les douze derniers mois allait enfin disparaître. J'ai fait péter le champagne le 1er janvier à minuit, accueillant la nouvelle année telle une bénédiction. Fini les ennuis... place à la chance et surtout aux nouveaux projets ! C'était sans compter sur quelques virus de 2013 qui se sont accrochés dur comme fer, tout d'abord à mes enfants pour ensuite s'attaquer impitoyablement à leur maman, c'est à dire moi ! Et ils se sont bien vengés, les sagouins ! Ces petites choses, aussi microscopiques soient-elles, ont envahi mon corps et en ont bien profité. Pour elles, c'étaient la méga fiesta... pour moi, c'était autre chose...
Après m'être nourrie exclusivement  de Coca Cola pendant quelques jours, j'étais bien contente de retrouver ma chère cuisine. Je suis aussi bien contente de vous retrouver car ces quelques jours de silence n'étaient pas voulus, ils étaient tout simplement forcés. Alors je reviens vers vous avec un biscuit britannique ressemblant à une barre énergétique, bienvenu en cette période hivernale. Autant être honnête, cette petite friandise est aussi délicieuse que calorique (on va peut-être garder l'adjectif "énergétique", ça donne meilleure conscience). Et pour ne rien gâcher, la recette est encore une fois d'une simplicité déconcertante... du moins celle-là car il y a bien des sortes de flapjacks à découvrir. Mais chaque chose en son temps... commençons par la recette facile : 5 ingrédients et un peu de temps !


Ingrédients (pour 12 pièces)

200 g de beurre salé de ferme
200 g de sucre roux(*)
275 g de flocons d'avoine
4 grosses càs de goden syrup
75 g d'un mélange de raisins secs et de cranberries séchées.


Préchauffez le four à 170 degrés celsus

Déposez une feuille de papier sulfurisé sur une plaque allant au four (ou un grand plat rectangulaire en inox)





Dans une casserolle, faites fondre le beurre avec le sucre sur feu doux.
Lorsque tout le beurre est bien fondu, ajoutez le golden syrup. Mélangez bien le tout. Laissez chauffer encore quelques instants. Hors du feu, versez-y les flocons d'avoine  et les fruits secs. Mélangez bien à la spatule en bois pour que la préparation au beurre imprègne bien les flocons. 

Déposez le tout sur la plaque du four (ou le plat rectangulaire) recouvert de papier sulfurisé. Tassez bien en repoussant les bords avec la spatule. Enfournez pour 30 minutes.

A la moitié du temps de cuisson, retassez les flocons d'avoines à l'aide de votre spatule.

A peine sorti du four, coupez le grand biscuit en carrés de 6-7 cm de longueur. Laissez refroidir.
En refroidissant, les flapjacks durcissent et vous pourrez enfin les déguster.

dimanche 12 janvier 2014

Velouté de topinambours

Le début du mois de janvier est un peu déprimant : retour à l'école pour les enfants, reprise du rythme normal au labo pour moi, et rangement des décos de Noël... Pfff ! Après les deux semaines de fêtes et un salon qui brille de mille feux avec le sapin, le retour à la réalité est un peu triste. Mais voilà, c'est comme ça. Cette période ne serait pas magique si elle était éternelle. Pour moi, quand c'est fini, c'est fini ! Une fois la galette des rois englouties, guirlandes et boules de Noël sont rangées avec précaution jusque décembre prochain. C'était donc rangement intensif cette semaine. Oui, intensif !  Car j'ai beaucoup de décoration... Alors une fois que tout a disparu, le salon paraît en une seul fois bien morose... Heureusement, il m'a suffit de quelques bougies le soir pour illuminer mon intérieur et voir mon moral remonter ! Et pour me réchauffer les petites papilles (bien que les températures soient douces pour la saison, il fait quand même "glagla" le matin et le soir), j'ai cuisiné un petit velouté de topinambours. Je me suis laissée tentée par ce légume oublié, plus si oublié que ça et son petit goût d'artichaud. Parfait pour la saison ! 


Ingrédients

500 g de topinambours (poids net)
2 petits oignons
30 g de beurre
750 mL d'eau
1 cube de bouillon de volaille dégraissé
1 càs de crème épaisse
sel, poivre

Pelez les topinambours et coupez-les grossièrement. Votre poids net doit avoisinner les 500 g. Placez-les dans une passoire et nettoyez-les à l'eau claire.

Pelez et hachez les oignons.

Dans une casserole, faites fondre le beurre sur feu moyen. Ajoutez les oignons et faites-les blondir. Versez les morceaux de topinambours. Mélangez. Poursuivez la cuisson 2 à 3 minutes avant d'ajouter l'eau. Emiettez le cube de bouillon de poule par dessus. Lorsque les premiers frémissements de l'ébullition est atteinte, comptez 20 minutes de cuisson. Mixez à l'aide d'un mixeur plongeur. Incorporez une cuillère à soupe de crème épaisse et remixez. Rectifiez l'assaisonnement. Servez bien chaud.

J'aime les veloutés un peu épais. Avec ces proportions, il est juste comme je l'aime. Mais rien n'empêche de l'allonger avec un petit peu d'eau si vous le trouver trop épais.

samedi 4 janvier 2014

Galette des Rois 2014 : frangipane & Dulce de Membrillo (pâte de coing)


Dans deux jours, l'Epiphanie clôturera ces deux semaines de fêtes. Il serait dommage de ne pas succomber à cette dernière gourmandise avant de respecter nos bonnes résolutions de ce début d'année (comme de suivre un régime). Car la galette est une tradition ancestrale qui date, paraît-il, de l'époque romaine. En ce temps-là, il était de coutume de désigner un esclave comme roi d'un jour. Cette inversion de rôle permettait de déjouer les jours néfastes de la divinité Saturne. Au cours d'un grand banquet, les romains élisait à l'aide d'une fève de gâteau le roi parmi leurs domestiques et celui-ci pouvait exaucer tous ses désirs pendant une journée avant de retourner à sa vie de servitude (ou être mis à mort....). 
Après cette petite page d'histoire, revenons à notre époque où heureusement il n'y a plus d'esclaves dans nos contrées... (bien que nous sommes parfois esclaves de notre propre gourmandise). Moi, je dis "vives les traditions !" et c'est avec un réel plaisir que je réalise pour la troisième année consécutive ma propre galette des rois. Cette année, j'ai ajouté un petit "plus" : le dulce de membrillo ou pâte de coing espagnole. Très appréciée par nos amis du Sud, elle se marie avec les fromages de brebis comme le manchego. J'ai eu l'occasion d'apprécier plusieurs fois cette association pendant mon petit voyage en Andalousie il y a deux ans. Ce sont les Grecs et les Romains (encore eux !) qui apportèrent le coing en Espagne. Ils avaient l'habitude de consommer ce fruit cuit et sucré au miel. Mon mari étant espagnol et puisque je n'ai de cesse de lui faire plaisir... j'ai tenté l'association pâte de coing avec la frangipane. En voilà donc un mariage heureux !
"Mais où trouver de la pâte de coing ?", me diriez-vous... Rien de tel que de la préparer soi-même ! Mais pas d'inquiétude si vous n'avez pas le temps. Et pas besoin de faire un petit voyage en Espagne (bien que ça ne me déplairais pas). Il vous suffit de prendre la voiture pour gagner le premier supermarché du coin. On en trouve dans le rayon internationnal sous le drapeau  rouge et jaune bien évidemment.


Ingrédients :

Pour la crème pâtissière :
250 mL de lait
50 g de sucre
15 g de maizena
1/2 gousse de vanille
3 jaunes d'oeufs

Pour la crème amandine et la galette
125 g de crème pâtissière préparée "maison"
100 g de sucre
100 g de beurre
100 g de poudre d'amande
2 oeufs + 1 jaune
Extrait d'amande amère
200 g de dulce de Membrillo (pâte de coing)
2 pâtes feuilletées.
Une fève, un petit santon,...
un peu de sirop d'érable


Préparation de la crème pâtissière:

Dans un poêlon, versez le lait avec la demi gousse de vanille fendue et grattée. Chauffez le lait. Une fois l'ébullition atteinte, placez le poêlon hors du feu et laissez infuser la vanille pendant 3 minutes.
Dans un bol, mélangez les jaunes d'oeufs avec le sucre puis ajoutez la maizena.
Retirez la gousse de vanille du lait, et versez-le en filet sur la préparation aux oeufs tout en fouettant. Laissez ensuite épaissir cette préparation à feu doux en remuant. Faites refroidir avant utilisation.

Préparation de la crème amandine:

Dans un bol, fouettez le beurre mou avec le sucre jusqu'à obtention d'une consistance crémeuse. Ajoutez les oeufs un par un. Mélangez. Incorporez petit à petit la poudre d'amandes sans cesser de fouetter. Aidez-vous d'un batteur électrique ou utilisez un robot. Incorporez 125 g de crème pâtissière.
Ajoutez pour terminer une peu d'extrait d'amande amère à la préparation selon votre goût.

Préparation de la galette :

Sur une plaque à pâtisserie tapissée de papier sulfurisé, déroulez la première pâte feuilletée. Etalez la pâte de coing en laissant un bord libre de pâte feuilletée de 5 centimètres. Répartissez la crème par dessus la pâte de coing, en utilisant une poche à douille  et en dessinant un colimaçon avec la crème amandine.  Enfoncez la fève. Avec un pinceau, humidifiez le bord avec un peu d'eau et recouvrez avec la seconde pâte feuilletée. Pincez les bords pour faire adhérer les deux pâtes feuilletées l'une à l'autre.
Réservez au réfrigérateur 30 minutes

Préchauffez le four sur 220°C
Avec un couteau ou une fine lame, tracez des traits sur le dessus de la galette (rosace, croisillons,...) et creusez un petit trou de 5 millimètres au centre.
Mélangez le jaune d'oeuf avec un peu d'eau et badigeonnez la galette. Remettez-la au frais pendant 5 minutes. Après ce délai, badigeonnez à nouveau de jaune d'oeuf.
Enfournez pour 10 minutes à 220°C , ensuite réduisez la température du four à 180°C. Au moment de changer la température, descendez la galette d'un étage dans le four et poursuivez la cuisson pendant 15 minutes. Surveillez la fin de la cuisson.
A la sortie du four, lustrez la pâte feuilletée avec un peu de sirop d'érable. Cela lui donnera un joli aspect brillant.
Laissez refroidir sur une grille.

Pour suivre la tradition, la galette est partagée en autant de parts qu'il y a de convives, plus une (la part du Bon Dieu). Le plus jeune de la famille ira se placer sous la table  et nommera le détenteur de la part désignée par la maîtresse de maison.  Dégustez... découvrez la fève... Nommez votre roi ou votre reine du jour !!!

vendredi 3 janvier 2014

Nems de veau & coriandre

Pendant les fêtes et pour la plupart d'entre nous, les friteuses ont turbiné pour croquettes et autres pommes duchesses qui ont accompagné nos plats de réveillons. Il faut bien avouer qu'en Belgique, les patates aiment prendre un petit bain dans l'huile.  Mais friture ne rime pas seulement avec frite et fricadelle même si nous sommes fières de notre gastronomie belge. Ce n'est pas la seule idée préconçue que nous avons du mot "friture" : malbouffe nous vient tout de suite à l'esprit ainsi que mauvaises graisses et maladies cardio-vasculaires. Pourtant il n'est pas interdit de consommer des aliments frits à condition de les intégrer à une alimentation équilibrée. Tempuras de légumes et beignets de fruits ont fait leur apparitions sur nos tables pour nous régaler. Une huile de bonne qualité, et une bonne utilisation de la friteuse peuvent effacer cette mauvaise réputation. 

Il y a quelques semaines, la célèbre marque Vandemoortele et l'agence Walkie Talkie m'a proposé un petit atelier de friture créative. Malheureusement je n'ai pu m'y rendre et j'ai raté un cours de cuisine de Carlo de Pascale, bien connu chez nous pour être le créateur de Mmmmh !. Mais c'était sans compter sur Marie (que je remercie au passage) qui m'a permis de découvrir l'huile Vandemoortele Excellence et qui m'a envoyé une série de recette toutes plus alléchantes les unes que les autres. J'ai choisi le nem de veau parce que je n'ai jamais eu l'occasion de cuisiner des produits comme les vermicelles de riz et les feuilles de pâtes de riz. Et puisque je ne vous gâte pas beaucoup en cuisine asiatique, c'était l'occasion de me rattrapper un peu. J'ai un peu modifié la recette d'origine en diminuant les quantités des ingrédients et j'ai quand même réussi à préparer 18 nems. J'ai également incorporé un peu de piment rouge dans la farce pour ajouter un peu de piquant. Verdict final : un nem comme au restaurant !




Ingrédients (pour 18 nems)

180 g de haché de veau
1 petit oignon
1 carotte
1/2 piment rouge
50 g de pousses de soja
50 g de vermicelles de riz
100 g de shiitaké
20 feuilles de pâte de riz rondes
1 oeuf
1 petit bouquet de coriandre
sel, poivre noir du moulin
1 pincée de sucre

huile de friture (Vandemoortele Excellence)




Commencez par tremper les vermicelles de riz dans un grand bol d'eau froide pendant une demi heure. Ensuite, faites les cuire à l'eau bouillante non salée pendant 1 bonne minute. Égouttez, rincez et réservez.

Brossez les shiitakés. Enlevez quelques millimètres du pied des champignons et coupez-les en fines lamelles. 
Découpez la carotte en fins bâtonnets et émincez finement l'oignon, le piment et la coriandre.

Dans un grand bol, versez les champignons, les carottes, l'oignon, le piment, la coriandre, les pousses de soja, les vermicelles et le haché de veau. Ajoutez l'oeuf et mélangez. Salez et poivrez et saupoudrez d'une pincée de sucre. Mélangez à nouveau.

Trempez les deux faces d'une feuilles de riz dans de l'eau tiède. Déposez-la sur une serviette. Lorsque l'eau est absorbée, placez la feuille de riz sur une planche. Déposez une grosse cuillère à soupe de farce sur le tiers inférieure de la feuille. Repliez les extrémités et roulez le nem. Recommencez cette opération jusqu'`a épuisement de la farce. (Pour la technique en image, vous pouvez cliquer sur ce lien.)

Chauffez l'huile à 170 degrés (dans un wok ou une friteuse). Faites frire les nems en les remuant doucement afin qu'ils soient bien dorés. Retirez-les quand ils sont dorés et enlevez l'huile excédentaire en les déposant sur du papier absorbant.

Vous pouvez les dresser sur une feuille de laitue romaine éventuellement et les servir avecune sauce à base de "nuoc nam" ou une "swettened chili sauce".

Bonne et Heureuse Année 2014

À tous ceux qui me suivent, mais également à tous mes nouveaux lecteurs, à tous les amoureux de cuisine et aux gourmands, je vous souhaite une bonne et heureuse Année 2014 remplie de joie, de bonheur, d'amour, et de chance.  Sans oublier une excellente santé ! 
J'espère que 2014 continuera comme elle a commencé : sous une pluie d'étincelles ! Et que ces 365 jours soient jalonnés de réussites pour vous mais également pour toute votre famille.